Résumé : Maïssa est entraînée de force sur la piste de danse. Omar veut qu'elle danse avec lui. Elle est surprise de se sentir à l'aise dans ses bras. Ils revinrent à leur table, mais Omar garde sa main dans la sienne. 28iéme partie Maïssa sentit une légère rougeur envahir ses joues, mais elle sourit et répondit d'un air décontracté : - Tout dépend du cavalier finalement. - Tu vois que j'avais raison. En fait, j'ai toujours raison… J'ai toujours su prendre mes initiatives au moment qu'il faut. - Hum. Je vois. Et même cette invitation à dîner a dû être calculée et prévue. - Oui. Mais c'est parce que je voulais qu'on ait un moment à nous. Je voulais te parler. - C'est fait. - Pas tout à fait, mais c'est de toi que dépend la suite. Tu n'as toujours pas répondu à ma demande en mariage. - Tu es sérieux Omar. Tu veux vraiment m'épouser. - Tu y vois un inconvénient ? - Mais on se connaît à peine. - Nous y voilà encore. Mais ma chère, le temps est précieux et les années n'attendent pas. Nous avons toute la vie pour nous connaître. - Mais… - Mais quoi ? - Ne vas-tu pas regretter un geste aussi hâtif ? - Moi, je ne regrette jamais ce que j'entreprends. - Heu... Mais moi, je ne prends jamais de décision sans réfléchir… - Tu veux réfléchir ? À ta guise ma chère. Mais je n'ai pas l'intention d'attendre un bail. - Je prendrais juste le temps qu'il faut pour peser le pour et le contre qu'une telle décision risque de me provoquer. - Tu doutes de toi alors… - Non pas du tout. Mais comprends-moi Omar, si ce matin à mon réveil quelqu'un m'avait dit que je vais recevoir ce soir une demande en mariage, je ne l'aurais pas cru. Omar sourit : - Je sais que je suis trop vite allé en besogne. Mais il y a un quelque chose en moi qui me dit que si je ne prends pas les devants, je risque de te perdre. Et c'est la dernière chose que je souhaiterais. Y. H.