Résumé : Lors de leur dîner, Omar confie à Maïssa qu'il était veuf. Sa femme était décédée deux années auparavant suite à une longue maladie. Maïssa est hébétée. Va-t-elle le croire… ? 27iéme partie -Je suis désolée pour toi Omar… - C'était une dure épreuve mais J'ai survécu. J'ai surtout voulu redonner du courage à mes gosses. En particulier à Mehdi, qui avait 8 ans à l'époque, et qui était très attaché à sa mère. Katia, elle, n'avait que trois ans. Une jeune fille s'approche de leur table et regarde Omar droit dans les yeux. - Monsieur.. Nous sommes en train de jouer à “danse avec les loups”, c'est un jeu qui consiste à prendre comme partenaire un parfait étranger pour danser un moment avec lui. Acceptez-vous de danser avec-moi ? Omar sourit : - Cela aurait été avec plaisir Mademoiselle, mais je suis un piètre danseur… - Cela ne fait rien, vous n'êtes pas obligé d'être une étoile pour danser cinq minutes avec moi. Omar hésite, mais Maïssa le pousse du coude : - Allez, vas-y… ne mets pas cette jeune fille dans l'embarras. Omar se lève et se dirige vers la piste où il esquisse quelques pas de danse avant de revenir à sa table. - Ne me mets pas dans l'embarras de ton côté. Maïssa vient danser avec moi. - Moi… ! Mais je ne sais pas danser… - C'est simple. Il faut suivre le rythme de la musique et cela vient tout seul. - Mais je te jure que je ne connais pas… Je n'aime pas… - Arrêtes avec tes réticences. Viens. Laisse-moi te guider, tu verras que c'est facile. Omar tire Maïssa par le bras et l'oblige à se lever et à le suivre sur la piste de danse. Elle exécute quelques pas maladroits, puis sentit le bras d'Omar entourer sa taille et corriger ses pas. Elle voulut se dégager, mais à sa grande surprise, elle se sentait si bien dans les bras d'Omar qu'elle n'en eut plus aucune envie de le faire. Ils dansèrent un long moment, et bercée par la musique, Maïssa avait déposé sa tête sur l'épaule de son partenaire et s'était laissée aller. La musique s'arrête et mit fin à la douceur exquise d'un moment. Maïssa sursaute quand elle sentit la main d'Omar prendre la sienne. Il la raccompagne à leur table, mais garde sa main. Elle sentit une grande sérénité l'envahir. - Alors ainsi Maïssa, tu veux me faire croire que tu n'aimes pas danser ? Y. H.