Seule dans un désert… J'étais dans un désert toute seule ; je regardais autour de moi, mais rien, pas même une mouche, j'avais un peu peur, et là, d'un coup, je vois mon copain (actuellement on vit une situation délicate) ; il me montre un puits qui était juste à côté de moi et me dit : “c'est le mien”. Il me tend un bocal avec l'eau du puits. Je me réveille juste après, (je ne me souviens pas si j'ai bu). As-tu mis du henné ? Dans un autre rêve où je me trouve dans une chambre face à un homme d'âge mûr, celui-ci prend ma main droite et là, il me dit : “t'as mis le henné ?” Je lui ai dit : “oui”. Il me répond : “s'il revient, Alahouma Barek, s'il ne revient pas, que le Bon Dieu te donnes d'autres occasions de connaître une personne encore mieux, mieux (il me parle de mon copain sans qu'il donne son nom)”. Juste après, ma mère entre dans la pièce. Aïda (Tizi Ouzou) REPONSE : Votre premier rêve est intéressant ; il est en tout cas positif, symbolisé par le fameux bocal d'eau du puits. Il vous suffira de garder un secret et ne pas le divulguer pour obtenir ce que vous voulez. Ah ! le henné est un symbole très fort dans les rêves ; il annonce une période positive pour vous. Le fait que vous soyez interpellée par un vieil homme est pour vous une protection confirmée .Il vous faudra enduire votre main de henné pour le Mouloud par exemple . Un rêve qui se réalise Il s'agit d'une personne qui n'avait jamais écrit une ligne mais juste après ce rêve tout allait changer… C'était le 6 septembre 1997, vers 2 heures. La veille, c'est-à-dire le 5 dans la journée, je me sentais très mal. Une anxiété qui ma fait souffrir durant toute la journée. Dans le petit village où j'habite existe un chemin vicinal qui mène ver Ben-Badis (Ex- Descartes), que j'appelais pour moi même “le chemin de l'oubli”. En essayant de fuir cette anxiété, j'ai décidé de l'emprunter ; mais au bout de trois kilomètres, j'ai eu la conviction que cette anxiété n'allait pas me quitter, alors j'ai décidé de rentrer chez moi, et comme par hasard, j'étais seul, ma mère, ma femme ainsi que ma petite fille étaient en célébration d'un mariage à Oran. La nuit, mon angoisse s'accentua, et ce n'est que vers 3 heures que je trouvai un semblant de sommeil. À deux heures, je ne sais à ce jour pas encore si je dormais, j'entendais nettement cette parole : “pauvre agneau jeté dans les fossé”. J'allumai, et c'est alors que je vis, assise à mon chevet, une amie que j'avais perdue pour toujours et qui repose à jamais au cimetière de Frejus (France). Mais cette vision disparut au bout de 3 secondes, me laissant seul, face à mes souvenirs et à l'angoisse qui avait trouvé refuge en moi. Pour que la nuit passe, je pris un registre et c'est alors que l'idée d'écrire un livre me stimula et mon angoisse disparut. À la mi-décembre 1997, soit 4 mois à peine, mon livre était terminé et l'idée me vint de le faire publier en France. Je le transmis aux Editions P… qui me répondirent dans les 19 jours. Juste avant de recevoir l'accusé de réception, je vis en rêve Nathalie qui me dit : “ton n° est 7461 et on accepte de te publier”. Mohamed