Néanmoins, des contraintes d'ordre bureaucratique, relève-t-il, persistent toujours. Le ministre britannique du Commerce et de l'Investissement, M. Lord Davies, estime qu'en Algérie, beaucoup d'opportunités d'affaires se présentent pour les entreprises de son pays. D'énormes potentialités sont, selon lui, à même de renforcer la coopération entre les deux pays. “L'Algérie est en train de développer son économie et de moderniser ses entreprises. Ce qui offre de sérieuses perspectives aux investisseurs étrangers”, avoue M. Lord Davies. La Grande-Bretagne, de la bouche du ministre, n'a pas ciblé des secteurs précis. Tous les domaines sont de ce fait éligibles à un partenariat. M. Lord Davies, qui a visité notre pays pour la première fois, a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli par des sociétés britanniques en Algérie. Il citera British Petrolium (BP), Unilever, HSBC… S'il a mis l'accent sur l'attractivité prouvée du marché algérien, il n'en demeure pas moins que des contraintes d'ordre bureaucratique, relève-t-il, persistent toujours. Ce qui retarde la concrétisation des projets d'investissements. “Le règlement de cet épieux problème attirera davantage les investisseurs étrangers”, affirmera le ministre britannique. Ce pays a accusé un retard flagrant dans ses échanges économiques et commerciaux avec l'Algérie en comparaison à d'autres partenaires. M. Davies reconnaît cet état de fait. D'où sa visite de trois jours qui lui a permis de rencontrer le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, et autres responsables. M. Lord Davies qui a pris ses fonctions en tant que ministre il y a à peine un mois, était auparavant, P-DG de la banque Standard Chartered. L'Algérie est donc sa première sortie en Afrique. Un groupe de sociétés algériennes est déjà identifié pour aller prospecter le marché en Grande-Bretagne. Le dernier point de la visite du ministre est l'inauguration de l'école de formation en anglais, dédiée aux pilotes et contrôleurs aériens dénommée Language Solutions algérien (LSA) sise à Bordj El-Kiffan. Cette structure a été homologuée par le ministère des Transports afin de dispenser des cours d'anglais aux pilotes. Ce projet a été initié suite à l'exigence de l'Organisation internationale de l'aviation civile (OIAC) pour que tout pilote ait sur son permis une licence en anglais d'un niveau 4 au minimum. Sinon, il ne pourra pas exercer son métier. Le dernier délai pour satisfaire cette condition est prévu pour le mois de mars 2011. Le P-DG de LSA, M. Crispin Tucker, espère recevoir quelque 600 pilotes et contrôleurs aériens dans son établissement. Une première promotion a été déjà lancée il y a près de 2 mois. Elle vient de Tassili Airlines. La direction lorgne également du côté de la compagnie nationale Air Algérie pour une offre de services. La même démarche sera certainement adoptée en direction de l'aviation militaire. L'école est composée de 8 salles de cours de 12 personnes chacune. B. K.