Préparatifs pour Amenzu n' tefsut Le comité de village Ikhelouiène célèbre le printemps. Des festivités seront organisées à cet effet lundi 9 mars. Tout un cérémonial y est prévu. Il est prévu une visite d'un lieu saint appelé Ldjamaâ Uquerdemun où un banquet au couscous sera servi pour les visiteurs qu'ils soient du village ou invités. L'animation sera assurée par deux paires d'Idebbalen, les tambourins. Des enfants vont aller à la rencontre du printemps en cueillant des fleurs dans les prés et revenir joyeusement sur les lieux de la cérémonie festive. C'est la première fois que le village fête l'avènement da la saison printanière. Il s'agit d'une fête champêtre qui célèbre le lien ombilical de l'homme à la terre et plus prosaïquement à la nature. Période de renaissance, de fécondité de la terre et de fortification du bétail, le printemps est chargé de symboles pour la population qui rythme la vie agraire par des offrandes à la terre nourricière. LES ADULTES À L'ECOLE Des cours d'alphabétisation pour adultes sont dispensés au village Ikhelouiène depuis quelques semaines. Deux classes d'une vingtaine de personnes chacune sont créées que prend en charge une jeune licenciée. La plupart des inscrits sont des femmes, dont certaines n'ont jamais fréquenté les bancs de l'école. Les cours sont dispensés les lundis et jeudis après-midi. Un certain engouement est constaté chez ces femmes-élèves qui veulent apprendre à lire et écrire. D'autres inscriptions suivront, selon un membre du comité de village. Les cours se déroulent avec l'appui de l'office national d'alphabétisation des adultes de Tizi Ouzou. le calvaire des usagers La situation est intenable pour les usagers d'Aït Aïssa Mimoun et de Ouaguenoun qui empruntent le CW 172 qui relie ces localités à la ville de Tizi Ouzou. Après l'installation d'un barrage fixe au niveau du Pont de Bougie, les encombrements sont devenus immenses sur cet axe routier très fréquenté par ailleurs. De plus, le passage des camions chargés de sable par le Pont de Bougie a accentué la pression sur cette départementale. Des bouchons interminables sont ainsi constitués chaque jour que Dieu fait à hauteur de l'intersection avec la RN 72 menant vers Tigzirt. A telle enseigne que nombre de travailleurs et d'élèves arrivent souvent en retard au travail et à l'école. C'est d'ailleurs pour cela que des parents d'élèves interpellent les autorités sur cet état de fait. “Nous sommes à 10 km de la ville des Genêts mais nous mettons deux bonnes heures de route pour y arriver”, peste un homme d'un certain âge, qui commence à regretter la fluidité qu'avait connue ce chemin de wilaya il n'y a pas longtemps. Y. A.