Il ne se passe pas un jour sans qu'on nous signale de graves anomalies dans les administrations publiques. Le cas de la daïra de Hussein Dey est édifiant dans la mesure où même les entreprises n'échappent pas à la bureaucratie. C'est le cas, notamment, d'une agence de location de voitures. Depuis dix jours, les responsables n'arrivent pas à réaliser pourquoi on leur refuse la délivrance d'un récépissé, à défaut d'une carte grise, pour l'un de leurs véhicules, alors qu'il porte le matricule 16. Ce blocage, qui cause un manque à gagner, nous renseigne on ne peut plus sur les dépassements des daïras de manière générale, d'une part, et le mépris des agents d'administration pour les citoyens qui sont reçus d'une manière souvent peu conforme eux règles de la simple politesse, d'autre part.