Engouement pour le ramassage de la truffe La forte pluviométrie qu'a connue la région des Hauts-Plateaux cette année a été bénéfique à plus d'un titre. En effet, en plus de participer à la régénération d'une grande partie des parcours de pacage et de stabiliser pour une longue période le phénomène de la transhumance, elle aura aussi favorisé la repousse de nombreuses plantes et autres champignons qui se sont raréfiés ces dernières années. Ainsi, le ramassage de la truffe sauvage a suscité un engouement sans précédent dans la wilaya de Djelfa et des régions environnantes. Cette activité, jadis chasse gardée de quelques connaisseurs, a attiré des dizaines de jeunes ramasseurs ou “rabassiers” qui sillonnent la campagne à la recherche de ce champignon dont raffolent les gourmets. Dénichée puis “cavée”, selon le jargon, la truffe est vendue, dans des petits sachets de un à deux kilogrammes, à des prix allant de 200 à 300 dinars le kilo, selon la qualité de la marchandise. Avec son goût savoureux, ce “diamant de la cuisine”, comme on l'appelle, entre dans la préparation de plusieurs plats et constitue donc une aubaine pour les ménagères qui ont trouvé un bon palliatif devant la hausse du prix de la viande. S. OUAHMED LE CADAVRE D'UNE ETUDIANTE RETROUVE Le corps inerte, d'une jeune étudiante de 21 ans, originaire de Laghouat, disparue depuis plus d'une semaine, a été retrouvé sur la route de Moudjbara, au sud du chef-lieu de wilaya. N'ayant pas donné signe de vie depuis plusieurs jours, ce sont ses camarades du centre universitaire Ziane-Achour de Djelfa qui ont signalé l'absence inexpliquée de l'étudiante. Par ailleurs, ce crime qui prend l'allure d'un rapt vient s'ajouter à deux autres kidnappings échoués qui ont eu pour théâtre la ville de Hassi Bahbah en février dernier. S. O. Incendies criminels à aïn oussera En l'espace d'une semaine, pas moins de trois incendies criminels ont été enregistrés à Aïn oussera. En effet, des pyromanes se sont introduits par effraction dans un magasin spécialisé dans la vente de produits d'emballage et de confiserie à la cité des 120-Logements et ont mis le feu à la marchandise. Ces individus non encore identifiés récidiveront deux jours plus tard en incendiant des locaux qui accueillaient une foire commerciale à la rue Guerada-Belkacem, causant des brûlures du second degré à un homme de 26 ans, avant de brûler un camion et un véhicule léger qui se trouvaient pourtant dans un garage du boulevard Ben-Badis. Une enquête a, par ailleurs, été ouverte par les services de sécurité pour élucider cette série de crimes mystérieux. S. O.