Bouira Un cas de méningite déclaré Un enfant âgé de 14 ans, H. A., vient d'être atteint de la maladie de la méningite. Il a été admis à l'hôpital Mohamed-Boudiaf de la ville de Bouira depuis deux jours. Dès la déclaration de la maladie, une équipe médicale a été chargée de la prise en charge du malade ainsi que sa famille au niveau du service de la pédiatrie. Le service d'épidémiologie et médecine privative de l'EPST de Bouira de son côté a dépêché une équipe pour enquête épidémiologique et prise de mesures appropriés. L'apparition de cette maladie serait liée aux mauvaises conditions de vie de la famille du malade. Elle habite au niveau du haouch situé à la cité Château d'eau du centre-ville de Bouira. Le logement qu'elle occupé est constitué de deux chambres qui menacent ruine. Selon les parents du malade plusieurs démarches ont été effectuées afin d'avoir un toit décent. En vain. “Nous vivons avec les rats”, soulignent-ils. A. DEBBACHE GHARDAïA 9 000 CARTOUCHES DE CIGARETTES SAISIES à GHARDAïA Les éléments des Douanes nationale d'El-Goléa ont saisi 9 243 cartouches de cigarettes de marque Legend transportées à bord d'un camion-citerne sur la RN1 reliant Ghardaïa à In Salah. Le produit prohibé était enfoui dans une cache aménagée à cet effet dans la citerne. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal d'El-Goléa, le chauffeur a été placé en détention préventive. Selon les sources de Liberté, la marchandise saisie est estimée à 4,6 millions de DA. Quant à la pénalité douanière, elle est estimée à 46,7 millions de DA. Arezki B. Laghouat Les victimes du terrorisme montent au créneau Les victimes du terrorisme dans la wilaya de Laghouat reviennent à la charge, réitérant leurs revendications à propos de leurs habitations détruites lors de multiples accrochages durant la décennie noire. Elles espéraient être indemnisées à partir du jour où la réconciliation nationale a été décrétée. Aussi, de nombreuses promesses d'indemnisation leur ont été faites, notamment en période préélectorale. Beaucoup parmi elles se retrouveront locataires ou logent chez des proches et qui ont quasiment tout perdu. Il s'agissait, selon ces victimes, de grandes maisons à caractère familial où logeaient plusieurs membres d'une même famille et qui, par la force des choses, ont été vidées de leurs occupants à cause du risque sur le plan sécuritaire de l'époque. Ceux-ci entendent dénoncer en fait le silence des services concernés à leur égard jusqu'à ce jour. Ahmed Bensahra