Le collectif des clients de la banque El Khalifa revient à la charge pour interpeller de nouveau le candidat Abdelaziz Bouteflika. Dans un communiqué parvenu à la rédaction et signé par le porte-parole du groupe, Omar Abed, il est fait part de la déception, voire des contrariétés des “milliers de victimes d'un escroc agréé par l'Etat”, qui ne savent pas aujourd'hui à qui s'adresser pour mettre fin à leur calvaire. Selon le collectif, Abdelaziz Bouteflika “n'a pas pu tenir sa promesse de rendre leurs biens aux citoyens spoliés, malgré deux mandats passés à la tête de l'Etat”. La preuve, indique-t-il, réside, entre autres, dans le non-respect de l'engagement pris en 2004 par le directeur de campagne du candidat Bouteflika, de les rembourser “dans les semaines suivant immédiatement le début du 2e mandat” n'a pas été respecté. Le collectif ne cache pas ses appréhensions devant l'effacement de la dette des agriculteurs et de l'augmentation de la bourse des étudiants, craignant que cette démarche soit “purement électoraliste”. La campagne électorale actuelle constitue pourtant une opportunité pour le groupe des déposants, qui invoque la nécessité du “maintien de la confiance” entre l'homme d'Etat et le peuple et qui demande que la justice soit rendue pour ces “Algériens spoliés” par le golden boy.