Une peine d'une année de prison ferme assortie d'une amende de 20 000 dinars a été requise contre le directeur de la clinique El-Anouar, le chirurgien et l'anesthésiste. Pour les 5 infirmières, le représentant du parquet a requis une peine de 6 mois de prison ferme assortis d'une amende de 15 000 dinars. Après deux reports consécutifs, le procès de la désormais affaire de la clinique ophtalmologique El-Anouar, située sur le plateau d'El-Mansourah à Constantine, s'est tenu, hier, au tribunal Ziadia. En plus des 5 infirmières, le directeur de la clinique, le chirurgien et l'anesthésiste ont été accusés de négligence médicale ayant conduit à la mort d'un nourrisson âgé de 7 mois, et causé un handicap à deux autres patientes. La genèse de l'affaire remonte au mois de juillet de l'année écoulée. Les parents d'un bébé âgé à peine de 7 mois déposent une plainte contre la clinique, après la mort “suspecte” de leur enfant. Ce dernier avait été admis le 25 juin de la même année pour subir une opération chirurgicale bénigne qui s'avérera fatale, 4 jours plus tard. Au cours des investigations, les services de police vont enregistrer d'autres plaintes qui seront déposées par d'autres patients de cette même clinique ophtalmologique. Il s'agit de H. K., âgée de 55 ans et Z. C., âgée de 72 ans. Durant leurs dépositions, les victimes ont révélé aux enquêteurs avoir été admises, également, pour une simple cataracte, mais sont sorties avec un œil en moins. C'est alors que ces 8 cadres et employés de la clinique seront poursuivis et 3 placés en détention préventive. Lynda Nacer