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Barack Obama veut diluer le courant anti-américain
Sommet des Amériques
Publié dans Liberté le 19 - 04 - 2009

De quelques poignées de main et d'un discours, le président Barack Obama a signifié au Sommet des Amériques qu'il était disposé à parler à tout le monde, mais pas dans n'importe quels termes. À Port-of-Spain, capitale de l'archipel caraïbe de Trinité-et-Tobago où sont réunis les chefs d'Etat et de gouvernement des Amériques, M. Obama a échangé des poignées de main qui pouvaient difficilement passer inaperçues avec les présidents vénézuélien, nicaraguayen et bolivien Hugo Chavez, Daniel Ortega et Evo Morales, grands pourfendeurs des Etats-Unis. Il s'est dit prêt au dialogue avec Cuba, bastion historique de la résistance à la puissance américaine posant comme condition que le dialogue soit productif.
L'échange avec M. Chavez s'est limité de sa part aux civilités. Et, dans un inattendu changement de script après avoir entendu de sévères critiques des Etats-Unis, il a signifié à ses collègues, poliment mais fermement, que si les Etats-Unis avaient des torts et s'il venait offrir un dialogue d'égal à égal, il ne fallait pas en profiter pour pousser la critique trop loin. L'intention de M. Obama était de diluer le fort courant anti-américain traversant l'Amérique du Sud. Mais cet effort risquait d'être éclipsé par les querelles cubaines et par l'interaction de M. Obama avec M. Chavez, dont les diatribes contre George W. Bush sont restées dans les annales.
La Maison- Blanche avait indiqué que
M. Obama ne s'esquiverait pas si M. Chavez le tirait par la manche et à l'ouverture du sommet, il a serré la main de M. Chavez. La présidence vénézuélienne a fait diffuser les photos des deux présidents visiblement détendus. Selon les Vénézuéliens, M. Chavez a offert son amitié au nouveau président américain. Un responsable de la Maison-Blanche a livré un compte-rendu plus aride : “Bonjour, je voulais me présenter”, a dit
M. Obama selon ce responsable, “ils se sont serré la main. Ensuite le président Chavez a parlé, puis (...) le président Obama a souri et repris sa place dans la file”. Interpellé par un journaliste qui lui demandait ce qu'il avait dit à M. Chavez, M. Obama a répondu: “J'ai dit Como estas?” (Comment allez-vous ?).
M. Chavez n'était pas parmi les orateurs de la cérémonie d'ouverture. Et c'est M. Ortega qui a reproché aux Etats-Unis leur soutien à la rébellion dans son pays dans les années 80, les a accusés de contribuer à la pauvreté en Amérique latine, de réprimer leurs populations immigrées, de mener une politique colonisatrice à Porto Rico. M. Obama a entendu d'autres dirigeants souligner plus ou moins clairement la responsabilité des Etats-Unis dans la crise économique ou désapprouver leur politique cubaine. Quand il a pris la parole, le message de M. Obama était le suivant : “Je suis ici pour ouvrir un nouveau chapitre de dialogue qui durera toute mon administration”.
Mais, après ce qu'il venait d'entendre, il s'est éloigné un instant du texte pour dire : “Les Etats-Unis ont changé avec le temps, cela n'a pas toujours été facile, mais ils ont changé (...) Il est important de reconnaître que la politique des Etats-Unis ne doit pas être celle de l'ingérence dans les affaires des autres pays, mais cela signifie aussi que nous ne pouvons pas accuser les Etats-Unis de tous les problèmes de la région”. En plaisantant, M. Obama s'est dit “très reconnaissant envers le président Ortega de ne pas m'avoir accusé de choses survenues quand j'avais trois mois”, après que son collègue eut admis que M. Obama était trop jeune pour être impliqué dans les évènements de la “baie des cochons”, fait marquant de l'histoire américano-cubaine.


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