Nous, membres de la section syndicale du Projet Jet II (aérodrome militaire) de Tindouf, venons par cette présente vous demander de bien vouloir publier notre réponse aux accusations que nous a portées M. le chargé de la sécurité de la DG de Réghaïa, comme vous l'avez mentionné dans votre article paru dans votre journal du jeudi 16.04.2009, page n°6 sous le titre "Conflit de Sonatro". Les deux grèves que nous avons observées au niveau du chantier de Tindouf sont légales et c'était de la faute de nos responsables qui n'ont pas appliqué le PV de conciliation signé par le directeur de l'unité, le représentant des travailleurs et l'inspecteur du travail en date du 07.04.2007 et malgré les promesses qui ont été données aux travailleurs pour la régularisation de leurs revendications. Nos responsables ne se sont pas arrêtés là, mais ils ont déposé une plainte contre les travailleurs. Heureusement que la justice s'est déclarée non compétente avec mention que la grève est légale. Les travailleurs n'ont rien à voir avec la résiliation du projet de Tindouf, le marché est résilié à tort par le maître de l'ouvrage pour les motifs suivants : retard dans les délais de réalisation d'une durée de 24 mois, plusieurs mises en demeure du maître de l'ouvrage non honorées par nos responsables et la volonté de fuir Tindouf pour des raisons que tout le monde connaît, comme c'était le cas de Ouargla en 1999. Si nos responsables ont vraiment la volonté de travailler, ils n'ont pas à se cacher derrière la non-représentativité du partenaire social car c'est du ressort de l'UGTA et on vous informe que nous avons une section syndicale élue par les travailleurs sous l'égide de l'Union de wilaya UGTA de Tindouf et que nos responsable ne veulent pas reconnaître, alors nous comprenons par là qu'ils veulent eux-mêmes désigner un partenaire social sur mesure.”