Petite comédie sympathique ce soir sur l'ENTV à 22h00, de bons gags, d'autres très creux, plein de bonnes intentions mais finalement parfois gâchées à force de vouloir trop en faire. Malgré tout, il s'agit d'un film qui vous délassera certainement. Après tout, c'est tout ce qu'on lui demande. “C'est au bord du Lac Winnetka que Tom Baker et sa femme Kate emmènent leurs douze enfants pour ce qui semblent être leurs dernières vacances tous ensemble. Mais lorsque le fils aîné de Tom, Charlie, tombe amoureux d'Anne Murtaugh, c'est le début des problèmes. En effet, entre les deux pères de famille, l'entente n'est pas des plus cordiales, et il est difficile de trouver le calme et la sérénité quand on se trouve en rivalité avec les membres d'une autre famille nombreuse ...” Treize à la douzaine 2 (Cheaper by the Dozen 2) est un film américain réalisé par Adam Shankman, sorti en 2005. Alors que le premier film avait été en grande partie tourné en studio, le deuxième bénéficie de décors naturels : la majeure partie a été tournée au Canada, près du lac Stoney, au nord-est de Toronto. Adam Shankman s'explique sur ce choix : “Les paysages sont magnifiques et la nature permet des situations encore plus drôles. Nous nous sommes beaucoup amusés sur le plateau et le fait que toute l'équipe soit hébergée sur place, a permis de développer les liens entre les différents acteurs, nouveaux venus ou non. L'ambiance était vraiment celle d'une colonie de vacances et cela sert le film.” La concordance des emplois du temps de la totalité du casting a été l'un des principaux problèmes du film, chacun étant engagé sur divers projets. Si tous les acteurs du précédent volet, même Eugène Lévy et Carmen Electra, figurent bien au générique, le réalisateur du précèdent opus, Shawn Lévy, n'a pas pu reprendre son poste ... On le retrouve tout de même à la production. Même si le film a été victime d'une nomination au prix de la pire actrice pour Hilary Duff et du pire second rôle masculin pour Eugène Lévy, lors des Razzie Awards 2006, le film reste digeste ; dans la lignée du premier, les gags sont toujours gros et le réalisateur a l'air de croire que plus y'a de casse plus c'est drôle. Mais on apprécie cette famille et leurs petites histoires quand même.