Plusieurs dizaines de familles sinistrées du séisme de mai 2003 vivent encore sous les tentes à travers des sites dégagés par les autorités locales au chef-lieu de Tizi Ouzou pour les abriter provisoirement. Il s'agit notamment des camps de l'ex-parc Eniem, du site de la piscine olympique et du hangar des ex-Galeries algériennes, au lieu-dit Bouaziz. Ces sinistrés vivent dans des conditions insoutenables, avec tout le lot de malheurs (promiscuité, maladies, précarité, etc.). Dans certains cas, les tentes sont complètement usées où se prolifèrent cafards, rats et autres bestioles qui envahissent les lieux au quotidien, et ce, en plus des pannes répétées d'électricité et de l'insécurité. Epuisées, et après sept ans de calvaire, les chefs de famille appellent les responsables locaux afin de les reloger. Car, estiment-ils, “il y a urgence !”