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Formation de 60 jeunes harragas
Première expérience-pilote en Algérie
Publié dans Liberté le 07 - 05 - 2009

Les explications autour de ce projet seront données, ce samedi, lors d'une conférence de presse, qui se tiendra, à 10h, à l'Institut des cadres de la jeunesse de Tixeraïne (Alger).
“Le rendez-vous avec l'avenir n'est pas un rendez-vous clandestin.” C'est l'intitulé du dernier projet de l'association française Passion du djanoub (basée à Paris) destiné à la prise en charge des harragas, plus précisément des jeunes Maghrébins des deux sexes, âgés entre 15 et 25 ans, ayant vécu “une ou des tentatives d'émigration clandestine”. Selon la présidente de l'association, une Franco-Algérienne jalouse de son “appartenance algérienne”, la première expérience-pilote concernera 60 jeunes de différentes régions d'Algérie, dont Annaba, Aïn Témouchent, Mostaganem, Béchar et Alger.
“On ne fait pas du transitoire, on veut mettre les jeunes debout, les aider à se construire”, a indiqué, hier, Zohra Sahli, de passage au journal. Cette dernière, anthropologue et consultante en conduite de changement, a une longue expérience dans le domaine associatif, comme d'ailleurs les membres fondateurs de Passion du djanoub, une association créée en 2006 qui fonctionne en réalité en “réseau d'associations”. Mme Sahli nous a également révélé que le projet en question, financé par l'Union européenne, est destiné aux jeunes des pays du Maghreb, mais qu'elle souhaite d'abord le réaliser en Algérie. Concrètement, le projet sur le “rendez-vous avec l'avenir”, mis en route depuis quatre mois, a pour objectif principal d'aider les jeunes, durant une année, à se réinsérer et les amener surtout à se réaliser à travers des projets personnels écartant le “schéma de fuite”. “Nous voulons préparer les jeunes au retour au pays sans un sentiment d'échec. Nous allons travailler sur leur développement personnel, en vue de leur réinsertion, et les pousser à initier des projets individuels, tels que les études et le travail”, a affirmé la présidente de l'association, sans exclure l'aide aux jeunes qui veulent s'établir à l'étranger. “Même l'émigration est possible, mais il faut des projets”, a-t-elle ajouté. Le projet comporte quatre phases de six semaines chacune. La première phase consistera, grâce à la présence de thérapeutes, de médecins et d'experts en matière de bilan des compétences et de connaissance de la personnalité, d'approcher la population juvénile et de se faire une idée sur leur état. La seconde étape, réservée à l'éveil des talents, devrait permettre aux jeunes de reprendre confiance en eux-mêmes, de mieux se connaître et de découvrir ce dont ils sont capables, artistiquement parlant. Dans la phase suivante, le travail consistera à apprendre à gérer la crise ou les conflits. Quant à la quatrième et dernière étape, elle sera réservée à l'élaboration du projet personnel pour chaque jeune. Mais ce n'est pas tout. Une fois l'année terminée, l'équipe de formateurs gardera le contact avec les jeunes formés, pendant une durée de quatre mois.
Au cours de la discussion, Mme Sahli a tenu à corriger l'idée qu'on se fait habituellement des harragas, en observant que “ces jeunes ont une grande souffrance, mais ils ne sont pas désespérés”. Au contraire, a-t-elle précisé, “ces jeunes ont bien une rage de vivre”. L'experte en conduite de changement a aussi informé avoir essayé de contacter les autorités nationales, avant de se décider à venir à Alger pour “trouver des partenaires algériens”, notamment une soixantaine de tuteurs et de tutrices, des spécialistes pour intervenir dans chacune des phases, ainsi qu'une “autorisation officielle” des pouvoirs publics.
Hier après-midi, la présidente de l'association Passion du djanoub devait rencontrer des responsables du ministère de la Solidarité nationale pour discuter et s'accorder sur les différents aspects du projet relatif aux 60 jeunes harragas. À suivre.
Hafida Ameyar


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