célébration du mois du patrimoine Etienne dinet expose À djelfa C'est une manière assez originale qu'ont trouvé les responsables de la culture pour célébrer le mois du patrimoine. En effet, une vingtaine de tableaux d'Etienne Nasreddine Dinet, dont des copies photographiées avec beaucoup de professionnalisme et gracieusement fournies par le Musée national de Boussaâda, seront exposés durant toute une semaine à la maison de la culture Ibn-Rochd de la ville de Djelfa. Le choix de ce grand peintre orientaliste, qui a passé une grande partie de sa vie dans le Sahara algérien, n'est pas fortuit puisqu'il figure parmi les rares artistes qui ont su décrire avec beaucoup de génie le quotidien des populations, leurs habitudes et leurs mœurs. Cet artiste hors pair, qui a touché aussi bien à la poésie, au roman, à l'essai qu'à la peinture, a non seulement vécu près des populations indigènes et adopté leur culture, mais aussi embrassé la religion musulmane au début du siècle dernier. On lui doit surtout beaucoup de toiles dont les plus connues Terrasses de Laghouat, L'oued M'sila après l'orage et L'arabe en prière, ainsi que des récits comme Khadra, danseuse Ouled Naïl et Printemps des cœurs. Une belle façon donc de faire connaître l'artiste, lui rendre hommage et perpétuer à travers la divulgation de son œuvre le riche patrimoine de la région et celui des régions environnantes. S. OUAHMED boumerdès les pharmaciens dénoncent l'ouverture de certaines officines et menacent d'une grève Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo), bureau de Boumerdès, menace de déposer un préavis de grève dans les prochains jours si la direction de la santé de la wilaya n'annule pas tous les agréments ne répondant pas à la réglementation. Ainsi et dans une lettre adressée au wali de Boumerdès signée par son président, ce syndicat demande de “mettre fin à l'anarchie qui règne au niveau de la direction de la santé en matière d'installation d'officines pharmaceutiques”. Le document précise que “ces installations se font en violation de la réglementation en vigueur, notamment la circulaire ministérielle N°3 du 11/05/2008 relative à l'installation des officines pharmaceutiques dans les zones enclavées”. Le syndicat cite comme exemple le cas de la ville de Bordj Menaïel où une pharmacie vient d'ouvrir, bien qu'il n'y ait aucun poste à pourvoir alors que, selon toujours le même document, des communes rurales sont dépourvues d'officines comme Keddara (8 500 habitants) et Ouled Aïssa (7 600 habitants). Contacté, le directeur de la santé de la wilaya, M. Namani, affirme que ses services viennent d'annuler la décision d'installation de Bordj Menaïel évoquée par le syndicat, ajoutant : “Ce postulant sera invité à installer son officine dans une localité rurale de Bordj Menaïel et non en ville.” Il ajoute que ses services sont prêts à étudier toute demande qui concerne les régions rurales dépourvues d'officines pharmaceutiques. Pour rappel, plus de 153 pharmacies sont implantées dans la wilaya de Boumerdès et seulement deux communes en sont démunies. Le P/APC de Keddara compte proposer au wali l'utilisation de deux locaux commerciaux destinés au jeunes pour installer des officines car, dit-il, les postulants jugent les loyers chers et refusent de s'y installer. M . T.