Les citoyens de la commune de Hassi-Dellaâ, à environ 130 km au sud-est de Laghouat, sont en état d'alerte depuis que les services hospitaliers ont détecté 32 cas de fièvre de Malte dont 12 éléments d'une même famille résidant au lieudit Gmamer. Si l'état de santé de beaucoup de victimes n'est pas en danger, d'autres personnes sont minutieusement suivies par des équipes médicales de la polyclinique communale. Pour les services sanitaires, malgré la présence de ces cas, “la situation n'est pas aussi alarmante sur le plan épidémiologique, cependant une vigilance de haut niveau reste de mise pour éviter la propagation de la maladie”. La résurgence de cette maladie coïncide avec le début de la saison printanière où la consommation du lait frais non pasteurisé et ses dérivés est importante. Une vingtaine de cas ont été enregistrés entre le 1er février et le 30 avril de l'année en cours. Les foyers infectieux ne sont pas neutralisés, nous dit-on. Pour ce qui est de la contamination des cas enregistrés jusque-là, certains ont dû attraper la maladie par le contact direct avec l'animal et d'autres l'ont eue à cause de la consommation des produits laitiers frais. En effet, le lait caillé et d'autres dérivés de lait, vendus dans les magasins traditionnels, ne sont pas pasteurisés. Un phénomène constaté dans la grande majorité des régions du sud du pays. Et c'est là où réside le hic.