LARBAÂ NATH IRATHEN La cerise aura sa fête en ce mois de mai Dans l'immense souci de sauvegarder la culture du cerisier menacé de disparition par divers facteurs, l'APC de Larbaâ Nath Irathen organisera ce mois-ci la 3e édition de la fête des cerises. Après une réunion avec le P/APC et les responsables locaux du secteur de l'agriculture sur les préparatifs concernant cet événement, la date du 27 mai a été fixée pour le début des festivités qui s'étaleront sur trois jours. Le programme sera diversifié, ressemblant quelque peu aux éditions précédentes, tradition oblige. De grandes expositions et étalages de produits fruitiers locaux, ainsi que des produits relatifs à l'artisanat, à la tannerie et l'apiculture seront présentés au Centre culturel. Des conférences scientifiques sur les arbres fruitiers, notamment le cerisier, sa maladie et son traitement auront également lieu. La stèle de Abane Ramdane, la salle omnisports abriteront des rencontres sportives et diverses exhibitions. Ainsi toute la ville vibrera sous le rythme de l'immortelle fête des cerises sous un ciel printanier sur les hauteurs de la Kabylie, dans la daïra de Larbaa Nath Irathen où le cerisier occupe une surface d'environ 400 hectares et 150 dans la commune. Le fruit ne s'adapte que sur les hauteurs et les terrains humides. Il n'aime pas les grands froids en période de floraison, ni les grandes chaleurs en été. Au-delà du festif, où en est l'état du cerisier dans la région ? La réponse sera connue le 27 mai. A. BELMILOUD Laghouat DEUX ADOLESCENTS FaUCHES PAR UN AUTOMOBILISTE À BELLIL Deux adolescents ont été fauchés, à la fin de la semaine passée, par un automobiliste à l'entrée de Bellil, nouvelle ville, à environ 90 km au sud de Laghouat. L'une des victimes, âgée de 13 ans, a été mortellement touchée. Vu la gravité de ses blessures, son camarade, a été hospitalisé à l'hôpital Ahmida-Ben-Adjila de Laghouat. Selon des témoignages, le chauffeur du véhicule 4x4 n'a pas pu stopper net lorsqu'il est arrivé à proximité des victimes. Selon nos sources, les victimes étaient employées chez un entrepreneur en charge de peindre les trottoirs de la ville en plein essor. D'où se pose la question du travail des enfants. Pour les spécialistes de droit des marchés publics, l'entrepreneur soumet la liste des moyens humains au maître de l'ouvrage avant le démarrage effectifs du chantier. D'où la nécessité de rechercher l'auteur du bon de commande établi pour commencer les travaux. Sur un autre registre, les citoyens choqués par le drame, réclament plus d'inspections inopinées de l'inspection du Travail sur les chantiers engagés dans le territoire de la wilaya de Laghouat. Ce sont là des questionnements auxquels répondra certainement l'enquête ouverte par les services de sécurité territorialement compétents. Arezki BOUHAMAM