Premier Festival du théâtre pour enfants à Maâtkas (Tizi Ouzou) L'association Ithrane (les étoiles) du village Ikharvane, dans la commune de Maâtkas, a organisé au chef-lieu de la commune, le Premier Festival du théâtre pour enfants dans le cadre de la Journée mondiale de l'enfant, célébrée le 1er juin. Cette manifestation a été lancée depuis vendredi dernier par un défilé auquel ont pris part quelque sept associations et troupes venues de diverses contrées de la wilaya de Tizi Ouzou, notamment d'Adrar At Qodéa (commune des Aghribs), Aïn Zaouïa, Makouda, Ath Bouaddou, etc. Lors du défilé, les troupes ont parcouru la principale rue de la ville de Maâtkas, déployant des pancartes et banderoles avant d'aboutir à la maison de jeunes de Souk El-Khemis. Un public nombreux était au rendez-vous. Au long du parcours, les chérubins en procession, sous la conduite d'un groupe d'échassiers de la maison de jeunes de Boukhalfa (Tizi Ouzou), ont suscité l'admiration du public. La journée a été une véritable fête riche en couleurs où se mêlaient troubadours, chorales, hip-hop..., alors que l'après-midi, il a été présenté une pièce théâtrale admirablement jouée par les enfants de la troupe Imarzi de l'association organisatrice. À tour de rôle, les troupes invitées se sont succédé sur les planches à travers des représentations qui ont brassé tout un éventail de thèmes dans lesquels l'univers angélique de l'enfant a primé. R. A. Disparition du cinéaste algérien Djamel Khelfaoui Le cinéma est en deuil après le décès tragique et dans des circonstances obscures du réalisateur journaliste Djamel Khelfaoui. Venant de fêter ses 48 ans, originaire de Blida et né à Paris, Djamel se rendait fréquemment à Laghouat car il avait des attaches familiales et également pour se ressourcer au fin fond de l'Algérie profonde afin d'y chercher de la matière pour ses différentes réalisations cinématographiques. Suite à une altercation avec un automobiliste, ce dernier lui a asséné un coup violent au thorax, selon la famille. La victime fut ramenée à la caserne du groupement de gendarmerie afin d'y déposer une plainte. Ironie du sort : n'ayant pas terminé sa déposition que la victime commençait à s'étouffer, elle fut conduite aussitôt à l'hôpital où elle a rendu l'âme le lendemain au service des soins intensifs. Une autopsie ordonnée par le procureur de la République sera pratiquée afin de déterminer les causes de la mort. Après avoir appris la nouvelle, ses collaborateurs algériens et français ont effectué le déplacement vers Laghouat. Djamel Khelfaoui n'est plus mais son charisme et sa simplicité resteront à jamais, lui qui avait réalisé plusieurs courts métrages et documentaires, notamment Ya Rayah, Le Raï des anciens, Algérie mémoire du raï, After Rai ou encore la Mamie du raï, portrait de chikha Rimiti. RACHID KADA