Une trentaine de tombes du cimetière Sidi Abou Touka de Bordj Bou-Arréridj ont été découvertes, vendredi dernier au matin, saccagées. Un constat qui s'ajoute à une longue liste de profanations perpétrées ces derniers jours. En effet, pas de repos pour ces profanateurs. Depuis une semaine, presque, toutes les nuits, des carrés de tombes sont incendiés. Dans la nuit du jeudi à vendredi une autre étape a été franchie dans cette série noire : le saccage des tombes. Les deux carrées profanés sont situées à l'intérieur du cimetière. La police de Bordj Bou-Arréridj s'est vue confier l'enquête. Les enquêteurs n'écartent aucune piste. Notons que la nuit, le cimetière est livré à lui-même. Pas de gardien ni de mesure de sécurité. Un seul gardien assure, durant quelques heures de la journée, la surveillance des lieux. “Malgré les efforts déployés par l'association locale qui fait tout pour entretenir les tombes et le cimetière, en plus du soutien financier et moral aux familles des défunts, il reste beaucoup de chose à faires. Le défrichage et la surveillance doivent être pris en charge immédiatement par les autorités locales”, recommande un élu local.