Le problème majeur du secteur reste la gestion, le management des projets et la maintenance. Une école de gestion de l'eau sera réalisée en Algérie. C'est Abdelmalek Sellal, le ministre des Ressources en eau qui l'a déclaré hier en marge de l'inauguration du cinquième Salon international des équipements et services de l'eau qui a ouvert ses portes à la Safex, aux Pins-Maritimes. Le ministre des Ressources en eau n'était pas seul à inaugurer le Salon des équipements et services de l'eau. Il était en effet, accompagné de trois autres ministres : il s'agit de Souad Bendjaballah, la ministre délégué auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, chargé de la Recherche scientifique, de Nourdine Moussa, le ministre de l'Habitat et du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Il expliquera aux journalistes à l'issue de sa visite dans les différents stands des participants à la foire où il a eu à s'enquérir des équipements en eau et des dernières technologies en la matière que “des Espagnols nous ont proposé de réaliser une école de gestion de l'eau”, a-t-il affirmé. Interrogé sur le lieu de l'implantation de l'école en question, le ministre des Ressources en eau dira qu'elle sera probablement réalisée à Oran, mais sans avancer une quelconque date sur le début de sa réalisation. Interrogé tout autant sur les raisons de la réalisation de cette école de la gestion de l'eau, le ministre du secteur expliquera que “l'eau, ce n'est pas seulement une affaire de construction des barrages, mais c'est surtout une affaire de gestion et aussi une question de maintenance”. Sur cette question, le ministre fera remarquer que le problème de la gestion se pose avec acuité dans le domaine des ressources en eau : “C'est à ce niveau, c'est-à-dire en matière de gestion que nous avons des insuffisances”, dira-t-il à ce propos avant de noter que “nous devons former des gestionnaires en eau”. Plus précis sur cette question, le ministre expliquera qu'“on a tendance à oublier que notre problème majeur réside dans la gestion, le management et la maintenance”, expliquera-t-il encore à ce sujet. Interrogé sur son appréciation sur le Salon des équipements et services de l'eau, Sellal expliquera que cette manifestation se caractérise par “une participation qualitative”, tout en faisant remarquer que “la foire dans le domaine de l'hydraulique, c'est quelque chose de nouveau en Algérie”. Il expliquera dans le même temps que “nous avons fait un effort en matière d'investissement et les gens sont intéressés à participer et à travailler avec nous” avant de noter que “des Algériens ont créé des petites et moyennes entreprises en partenariat avec des étrangers”. Interrogé sur la participation au salon du point de vue du chiffre, le ministre des Ressources en eau, dira qu'il est question de “la participation de 350 exposants de 20 pays étrangers dont deux pays arabes. Parmi les internationaux, il est utile de citer la participation des pays à l'instar de l'Italie, l'Inde, le Royaume Uni, l'Allemagne, l'Espagne, le Japon, la Tunisie, le Portugal, les Etats-Unis, l'Egypte, la France, les Emirats arabes unis, le Danemark, l'Australie, l'Arabie Saoudite, l'Aurtriche et le Canada. Sollicité tout autant sur les perspectives des réformes dans son secteur, le membre de gouvernement évoquera une multitude de projets dont “la poursuite de l'assainissement de l'eau, la protection et le renouvellement des barrages”. Par ailleurs, le Salon de l'eau s'attend à recevoir “6 000 visiteurs professionnels”.