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Islamabad sollicite l'aide des Algériens
Conférence de presse de l'ambassadeur du Pakistan en Algérie
Publié dans Liberté le 18 - 06 - 2009

Face à l'ampleur de la catastrophe provoquée par la guerre sans merci que livre l'armée pakistanaise aux talibans dans la vallée du Swat, où 2,5 millions de personnes ont été déplacées, le Pakistan n'hésite pas à demander au peuple algérien de l'aider à travers des dons financiers.
Dans l'incapacité de résoudre la grave crise humanitaire provoquée par la guerre menée par son armée dans la vallée du Swat contre les talibans, le gouvernement du Pakistan se résout à solliciter l'aide étrangère dans l'espoir de réhabiliter les 2,5 millions de personnes déplacées. Il faut dire que sur les 543 millions de dollars US de promesses de dons, Islamabad n'a récolté pour l'instant que 24%, soit 137 millions de dollars seulement. L'interlocuteur de la presse algérienne émettra le souhait de voir tous les pays qui se sont engagés à remettre des dons, tiennent leurs engagements, car la situation est grave, et le Pakistan a besoin de l'aide de tous. Il y a lieu de signaler que les besoins réels pour reloger décemment toutes les familles, qui ont fui la région, sont estimés à plus de 2 milliards et demi de dollars. Dans la perspective de réunir les fonds nécessaires, le Pakistan sollicite officiellement les Algériens à contribuer financièrement à cette opération.
Dans cette option, l'ambassade pakistanaise à Alger a ouvert un compte bancaire à l'agence du boulevard Mohammed-V de la Banque extérieure d'Algérie sous le numéro INR 0171400011/94, pour recevoir les donations. Interrogé sur les raisons de cette sollicitation, alors que son pays a été une des sources du terrorisme en Algérie durant la décennie noire, Son Excellence l'ambassadeur de la République du Pakistan rétorquera que cela est faux. Selon lui, le Pakistan n'est qu'une victime du terrorisme et non une source de ce fléau. Il révélera, également, que l'Algérie ne fait pas partie des pays donateurs dans le cadre des Nations unies pour venir en aide aux Pakistanais déplacés dans le cadre de l'opération militaire contre les talibans dans la vallée du Swat. À ce sujet, le diplomate estime qu'il s'agit d'une catastrophe humanitaire sans commune mesure. Pour appuyer ses dires, il rappellera que durant la guerre contre les Soviétiques en Afghanistan, qui avait duré cinq années, deux millions de personnes avaient été obligées de fuir les zones de combat, alors qu'au Pakistan, le chiffre est évalué à 2,5 millions en une semaine seulement.
L'ambassadeur ajoutera que la crise ne touche pas seulement le Pakistan, mais toute la région, tout en prenant le soin de préciser que le terrorisme ne cible pas seulement les gouvernements, mais aussi les civils innocents. “Ces criminels, qui se nomment talibans, ne sont que des barbares, qui n'ont rien à voir avec l'islam. Ils veulent détruire le Pakistan moderne, l'éducation et empêcher les femmes de s'instruire. Nous devons combattre ce fléau, qui se trouve au Pakistan, et qui peut toucher d'autres pays de la planète. Ses propres ressources pour combattre ce fléau ne suffisent pas, d'où la nécessité de lui venir en aide”, affirmera-t-il. Sur le terrain, l'offensive généralisée lancée par Islamabad contre les talibans liés à Al-Qaïda dans leurs fiefs des zones tribales du nord-ouest du Pakistan sera infiniment plus difficile à mener que celle de la vallée voisine de Swat, où l'armée se bat depuis un mois et demi. Depuis plusieurs jours, avions, hélicoptères et artillerie pilonnent les districts tribaux de Bajaur, Mohmand, Orakzaï et du Waziristan du Sud notamment, le long de la frontière afghane où, selon Washington, Al-Qaïda a reconstitué ses forces et les talibans afghans des bases arrière, grâce au soutien des talibans pakistanais obéissant au chef de guerre Baïtullah Mehsud. Quant à la signature d'un accord pour appliquer la chari'a dans la vallée du Swat avec les talibans, l'ambassadeur démentira l'information. Il expliquera que l'accord a été signé avec une autre organisation Tariqa Mohamedin of Charia, qui n'a rien à voir avec les talibans. Pour ce qui est de la création de ces derniers, le chef de la mission diplomatique pakistanaise en Algérie indiquera que son pays n'en est pas responsable, et qu'ils sont l'œuvre d'indigènes de la région. L'ambassadeur exclura tout lien entre la recrudescence de l'activité terroriste au Pakistan et le départ du général Musharraf du pouvoir. Pour lui, il ne s'agit que d'une simple coïncidence. Enfin, en réponse à une question sur la présence du leader de la mouvance terroriste Al-Qaïda sur les terres pakistanaises, il se limitera à dire que “nul ne sait où se trouve Oussama Ben Laden”.


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