Le groupe Cosider compte investir 15 milliards de dinars entre 2009 et 2012. C'est ce qu'a indiqué le P-DG du groupe Lakhdar Rakhroukh, mardi soir à l'hôtel El-Aurassi (Alger), à l'occasion d'une cérémonie de présentation du bilan du groupe, au cours de laquelle des cadres des filiales ont été honorés. Alors que promis à la dissolution en 1997, Cosider revient de loin, grâce aux managers du groupe qui ont remis sur les rails l'entreprise, aidés il est vrai par l'importante offre publique de travaux. Le plan de charges disponible du groupe affiche plus de 156 milliards de dinars : un carnet de commandes dont a bénéficié l'ensemble des dix filiales du groupe. Le groupe a réussi durant l'exercice 2008 à atteindre les prévisions fixées, relevant ainsi son niveau d'activité de près de 18% par rapport à l'exercice précédent, et de plus de 28% par rapport à l'exercice 2006. Il se traduit par un chiffre d'affaires dépassant les 50 milliards de dinars, un résultat d'exploitation atteignant les 6 milliards de dinars et un résultat de l'exercice consolidé du groupe de 5,3 milliards de dinars et un effectif de 19 000 travailleurs. Les réalisations du 1er trimestre 2009, qui dépassent les prévisions en termes d'activité et de résultats financiers, permettent d'augurer le maintien et la poursuite de la croissance à deux chiffres projetés sur la période 2008-2009, et de prévoir une clôture de l'exercice 2009 avec une activité de plus de 55 milliards de dinars et un résultat d'exploitation de près de 7 milliards de dinars. Cosider affiche aujourd'hui une carte de visite intéressante, avec la réalisation d'ouvrage d'envergure. Le métro d'Alger, des tunnels autoroutiers de Bouira, des ouvrages d'art tels que le pont poussé d'Oulman-Khalifa reliant le sanctuaire des Martyrs au futur siège du ministère des Affaires étrangères, de millions de kilomètres de pipelines de transfert de gaz vers l'Europe constituent une référence à même d'élever le groupe au rang des grands groupes de renommée internationale. Le P-DG du groupe a exprimé son souhait que son entreprise prenne une part des investissements dans le secteur ferroviaire, monopolisé à 80% par les entreprises étrangères.