Malgré l'inspection des services du Contrôle technique de construction (CTC) du quartier Mokrane-Chabbi (ex-Gandillon), en plein centre de la capitale, pour la réhabilitation des immeubles vétustes et endommagés par le séisme du 21 mai 2003, rien n'a été fait jusqu'à aujourd'hui. “Les travaux de restauration de notre immeuble se sont réduits à quelques retouches sur les murs. J'habite au dernier étage de l'immeuble 19 bis. Le plafond risque de nous tomber sur la tête à tout moment. Nous passons la nuit chez les voisins, surtout en hiver où l'appartement devient une vraie passoire”, nous racontera Mme Bouhaha Yamna en larmes. “C'est dans une véritable misère que nous vivons. Les murs sont fissurés et menacent ruine à tout moment. Nous avons sollicité les autorités concernées, mais rien n'a été fait malgré les promesses du président de l'APC d'Alger-centre qui a visité le quartier. Il a déclaré qu'une dizaine d'immeubles vétustes vont faire l'objet d'une expertise par les services du CTC pour évaluation et d'autres sont concernés par une décision antérieure de démolition”, expliquera Mme Bouhaha. Elle lance un cri de détresse aux services concernés, à savoir l'APC d'Alger-Centre et leur demande de tenir les promesses données aux habitants de ce vétuste quartier de restaurer les maisons endommagées surtout par le séisme de 2003.