Le centre d'études stratégiques du quotidien Echaâb a organisé, hier, une conférence sur les radios révolutionnaires. Une conférence animée par le professeur Badredinne El-Mili, ancien journaliste de la Télévision algérienne et professeur à l'Université d'Alger, en présence de nombreux invités, notamment le ministre palestinien de la Culture, des ambassadeurs et des anciens journalistes de la Radio algérienne aujourd'hui à la retraite. Badredinne El-Mili a évoqué le rôle joué par les radios à travers le monde dans la lutte pour les libertés et le colonialisme. Pour ce faire, le conférencier a tracé le parcours de la Radio algérienne qui, dira-t-il, a joué un rôle prépondérant dans son soutien aux différents mouvements pour la liberté à travers les quatre coins du continent et du rôle des journalistes algériens de l'époque. “La Radio algérienne a été d'un rôle capital et était une antenne pour les différents leaders mondiaux qui avaient la parole sur ses ondes. Tous ces mouvements pour les nobles causes ont eu un soutien indéfectible de la famille médiatique algérienne, notamment celle de la radio”, dira-t-il à l'adresse de l'assistance. Dans sa conférence, Badredinne El-Mili a insisté sur l'expérience de la Palestine et du Front Polisario qui jouissent encore du soutien de la radio avec des canaux exclusivement dédiés à leur cause. “La lutte du peuple algérien pour l'indépendance de l'Algérie a été un exemple pour les autres peuples du monde qui aspiraient à la souveraineté, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. De nombreuses personnalités ont fait de la Radio algérienne un moyen pour porter la lutte au plus haut point à l'instar des différents dirigeants palestiniens et sahraouis, dont le Chef du gouvernement et le ministre de la Culture sahraoui à Alger”, ajoutera le conférencier. Enfin, le professeur Badredinne El-Mili a rendu un hommage à ses confrères de la télévision et de la radio qui ont été aussi d'un grand apport dans cette “lutte médiatique”. “C'est dans l'action que l'Algérie a été présente à leur côté. Aujourd'hui encore, il y a une radio pour les Sahraouis installés dans les territoires libérés. Ceci bien sûr sans oublier le rôle joué par les journalistes algériens dans l'accomplissement de cette noble mission”, conclura-t-il.