L'Algérie abritera la première réunion officielle du Forum des pays exportateurs du gaz (Fpeg) le 19 avril 2010, avec un secrétaire général élu, et assurera, ainsi, la présidence de cette nouvelle instance, a indiqué samedi le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. S'exprimant en marge de la cérémonie de signature d'un accord entre le groupe Sonatrach et une société sud-coréenne, M. Khelil a précisé que les membres du Fpeg, réunis le 30 juin à Doha (Qatar), se sont mis d'accord pour reporter l'élection d'un secrétaire général pour ce forum “parce qu'il y avait un seul candidat et les membres estimaient qu'il faudrait plus de temps pour soumettre d'autres candidatures”. “La prochaine réunion du forum, prévue le 9 décembre à Doha, sera la dernière présidée par le ministre qatari du Pétrole, M. Abdallah ben Hamad Al-Attiyah, et au cours de laquelle on va sélectionner le secrétaire général”, a ajouté M. Khelil. “Ensuite, la présidence passera à l'Algérie et nous avons prévu de tenir la prochaine réunion après celle de Doha à Oran le 19 avril 2010 en même temps que la 16e conférence internationale sur le GNL16”, a poursuivi le ministre. “Nous aurons ainsi deux grands évènements, la GNL16 et le Fpeg qui aura sa première réunion officielle, alors que le Venezuela assurera la vice-présidence”, a-t-il affirmé. Interrogé sur la situation actuelle du marché pétrolier, M. Khelil a indiqué que cette situation “n'est pas bonne”, car les prix ont baissé en raison de plusieurs facteurs. Il s'agit, particulièrement, de la “situation morose de l'économie américaine, avec le taux de chômage élevé, le renforcement du dollar ainsi que la hausse des réserves de brut et des produits pétroliers, notamment l'essence”, a-t-il expliqué sur ce point. Les prix ont été aussi affectés par “une affaire de spéculation à Londres qui avait fait auparavant augmenter les prix”, selon le ministre qui a tenu à souligner l'impact de la spéculation dans la définition des cours. S'agissant de l'attitude de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole vis-à-vis à cette situation, M. Khelil a réaffirmé que le cours actuel du baril (66 dollars) “est un bon prix” pour l'Opep.