Le bulletin spécialisé Pétrole et gaz arabes (PGA) a relevé qu'en dépit de la crise économique et financière mondiale et de ses conséquences sur l'activité industrielle, l'Algérie poursuit ses projets de développement gazier. “En dépit de la crise économique et financière mondiale et de ses conséquences sur l'activité industrielle, la demande d'énergie et l'accès au crédit, l'Algérie, par le biais de Sonatrach, poursuit ses projets de développement gazier”, souligne PGA dans sa dernière livraison. La publication, dirigée par le Dr Nicolas Sarkis, précise qu'“entre le début juin et le début juillet 2009, cinq projets, et non des moindres, ont été lancés. Il s'agit de la réalisation des installations de traitement du gaz à Gassi Touil et à Rhourde Nouss, de la construction du gazoduc GK3, de la récupération du gaz associé dans la zone de Haoud-Berkaoui et du développement du permis de Touat”. Le GK3 est un projet capital car il permettra d'accroître de 9 milliards de m3/an la capacité de transport de gaz en Algérie. Ce gazoduc contribuera à la satisfaction des besoins internes, notamment ceux de Sonelgaz, pour la génération d'électricité ainsi qu'à alimenter le futur train de GNL, en cours de construction à Skikda et le futur gazoduc Galsi qui reliera l'Algérie à l'Italie. “Le coût du projet est estimé à 1,37 milliard de dollar”, écrit PGA. La publication spécialisée note, par ailleurs, que “les perspectives d'exploration gazière en Algérie demeurent très bonnes, puisque sur les 16 découvertes enregistrées en 2008, 14 contenaient du gaz seul ou du gaz et des condensats. Cette tendance s'est encore accentuée en 2009. Sur les 6 premiers mois de l'année, 6 des 7 découvertes annoncées, dont 5 en association et 2 par Sonatrach seule, étaient des découvertes gazières”, ajoute encore PGA. “À la fin 2008, les travaux de soudure pour Medgaz ont été achevés, et après des tests hydrauliques début 2009, ce gazoduc, qui relie l'Algérie à l'Espagne sans passer par un pays tiers, devrait entrer en service au cours du second semestre de cette année. Sa capacité initiale est de 8 milliards m3/an. Son coût est évalué à 900 millions de dollar”, rappelle la revue spécialisée.