En ces journées caniculaires où le mercure frôle les 45° Celsius à l'ombre, dans toute la wilaya de Ghardaïa, il est pratiquement impossible de travailler, de faire une quelconque activité ou tout simplement de vivre sans électricité, tant cette énergie est devenue incontournable dans la vie de la cité. Malheureusement, malgré quelques protestations suivies d'obstruction de routes, les services de la Sonelgaz n'ont fait aucun effort pour améliorer leurs prestations dans la distribution de l'énergie électrique. Pis, les coupures et leur durée ont augmenté en nombre et en endroits. Des cités dites résidentielles, comme celle des 400 de Sidi-Abbaz qui en était jusqu'ici épargnée, viennent à leur tour de faire les frais de ces indispositions. Des coupures de plus de deux heures aggravées par des interruptions d'eau intempestives ont mis à rude épreuve les nerfs des abonnés qui ne comprennent pas le double langage de la Sonelgaz qui, d'un côté, rassure ses clients et, de l'autre pratique, des délestages cycliques avec un balayage systématique des quartiers à forte densité démographique. Ce qui provoque beaucoup de désagréments aux citoyens qui affirment que ces fréquentes coupures de courant électrique mettent à mal et détériorent parfois carrément les appareils électroménagers, et ce, en sus de l'accélération du processus de dégradation de produits périssables tels les denrées alimentaires et les produits pharmaceutiques. Les entreprises, les restaurants et autres infrastructures hôtelières, ainsi que les petites et moyennes industries, installées en grand nombre dans la zone industrielle, souffrent aussi de ces répétitives coupures. Les services de la Sonelgaz sont interpellés afin de remédier à cet état de fait qui pénalise la région et sa population. L. KACHEMAD