Résumé : Farid rentrait d'une mission. Il est perturbé par un coup de fil de Sarah, qui lui a appris qu'elle venait de consulter un autre médecin. Farid appréhendait sa réaction lorsqu'elle apprendra qu'elle n'était pas stérile. 52e partie Il remonte dans son véhicule et se remet au volant. Dans quelques instants, il sera chez-lui. Le mot le fait rire. Où est donc ce chez-lui maintenant ? Chez Nadjette ou chez Sarah ? Les deux femmes sont susceptibles chacune à sa manière, mais pas pour les mêmes raisons. L'une voulait l'avoir chez elle tout le temps et ignorait la présence de l'autre, tandis que la seconde consent plus ou moins à le partager et voulait un enfant de lui. Il secoue la tête et stationne le long du trottoir près de la maison. Il sonne à la porte et Sofiane vint lui ouvrir. - Salut fiston, lui lance-t-il en lui ébouriffant les cheveux. - Bonsoir papa… - Adila est dans sa chambre ? - Non. Elle est avec maman chez grand-père, je pense qu'elles vont passer la nuit là-bas. - Et toi, tu te retrouves seul à la maison ? - Oh, mais je suis assez grand maintenant pour cela, tu oublies que je ne suis plus un bébé, papa. - Hum… Alors, mon grand garçon, nous allons passer une belle soirée en tête à tête. Tu veux bien ? - Bien sûr, papa, cela fait si longtemps qu'on ne t'a pas vu… - Je sais, mon fils. Mais je ne peux faire mieux. Mon travail, mes missions et tout le reste absorbent tout mon temps. Heureux encore que je puisse trouver un moment de temps à autre pour venir. - Mais cela n'est pas suffisant, papa. Maman dit qu'on ne pourra jamais former une véritable famille si tu t'obstines à t'absenter tout le temps de la maison. - Mais je le fais pour vous permettre de vivre à l'aise et dans le confort. Si je m'échine ainsi à travailler aussi dur, c'est parce que, quelque part, je ne veux pas que vous manquiez de quoi que ce soit, et puis, dans mon domaine, c'est comme ça. On doit donner le maximum de nous-même pour nous en sortir. Grâce à Dieu les affaires marchent bien. Sofiane regarde son père un moment puis lance d'une petite voix : - Maman nous a dit quelque chose tout à l'heure à ton sujet. Mais je ne l'ai pas cru. Farid regarde son fils d'un air interrogateur : - Qu'a-t-elle donc encore dit cette chipie ? Sofiance baisse les yeux et rougit : - Je ne peux pas te le dire. C'est insensé. - À ce point ? Mais qu'a-t-elle bien pu te mettre dans la tête, mon fils. - Oh… Je… Oh ! papa, dis-moi que ce n'est pas vrai ? (À suivre) Y. H.