Alors que l'automobiliste est sous la menace, au chef-lieu de wilaya, des sabots des services de la voie publique, pour le moindre défaut de stationnement sur les trottoirs, les commerçants de l'informel et des fruits et légumes ont accaparé ces mêmes trottoirs et vaquent à leurs occupations sans être inquiétés. Poubelles non ramassées dans de nombreux quartiers, odeurs nauséabondes se dégageant d'égouts manquant d'entretien, des conduites d'eau dégradées laissant couler d'importantes quantités d'eau se perdant dans la nature, alors qu'avec cette chaleur des quartiers en manquent, herbes sèches et autres détritus étalés sur les espaces verts, c'est le lot quotidien de la ville d'Oum El Bouaghi qui semble se clochardiser de plus en plus en ce début de mois sacré 2009. Un mois censé être de piété mais qui enregistre, malheureusement et comme à l'accoutumée, toutes sortes de dépassements. Les trottoirs sont squattés par les pseudos commerçants de l'informel qui prolifèrent en cette période, contraignant le piéton et le passant à marcher sur la chaussée s'exposant de la sorte aux chauffards et fous du volant. Pire, une partie de la chaussée pour le stationnement des véhicules, est occupée toute la journée par les commerçants des fruits et légumes plaçant des cageots d'emballage pour que personne ne stationne, comme si le trottoir déjà squatté ne suffisait pas. Au même moment, nombreux espaces de la ville sont devenus le territoire et depuis belle lurette de pseudo-gardiens de parking faisant la loi sans aucune autorisation ni document officiel, en l'absence remarquée des services municipaux et ceux de la voie publique censés réglementer les espaces en divers lieux de la ville. Alors que l'automobiliste est sous la menace au chef-lieu de wilaya des sabots des services de la voie publique, pour le moindre défaut de stationnement sur les trottoirs, les commerçants de l'informel et des fruits et légumes ont accaparé les mêmes trottoirs et vaquent à leurs occupations sans être inquiétés. Pire, tout le monde a constaté de visu la prolifération ces derniers temps de pseudo-gargotes installées du jour au lendemain sur les trottoirs par de jeunes revendeurs de brochettes mais dans des conditions d'hygiène souvent douteuses. Ils ne sont pas inquiétés malgré les risques d'intoxication. Enfin, alors que la ville d'Oum El Bouaghi connaît une extension remarquable avec la réalisation carrément de sites nouveaux, appelés nouvelles villes, vers le sud et une population approchant les 100 000 habitants ,la gestion de la ville semble être déphasée par rapport à son développement. Sinon comment expliquer l'absence d'un marché couvert au détail et un autre de gros de fruits et légumes au chef-lieu de wilaya ? K Messaad