Encore une fois, le téléphérique de Constantine était, vendredi dernier, à l'arrêt durant la matinée. Ces arrêts, qui peuvent durer une journée ou même plus, se répètent depuis plus de six mois. Une situation qui trouve certainement, ses justifications, mais qui se répercute négativement sur la situation financière de l'entreprise, le portefeuille clientèle et, partant, sur le service public. Ces heures et journées d'inactivité représentent un important manque à gagner pour l'ECT qui gère les télécabines. Les usagers, eux, trouvent des difficultés à se fidéliser avec ce produit de transport en commun. Comme dans tout programme de fidélisation, la formule des abonnements est la plus touchée, pourtant elle est la plus sûre pour la pérennité d'un produit, voire d'une entreprise en milieu concurrentiel. Enfin, l'arrêt des télécabines qui desservent les hauteurs à l'est de la ville, soit la ligne la plus importante en matière de parts de marché, crée une forte demande limitée dans le temps sur les autres moyens tels que les bus et taxis avec, en prime, une véritable anarchie sur la voie publique.