Selon Rachid Fatmi, que l'on dit partant, “le calme est enfin revenu” dans la wilaya. Lors de sa rencontre, mercredi soir, avec la presse locale, le wali de Béjaïa, que l'on dit partant, s'est montré plus décontracté, mais aussi très confiant quant à la normalisation de la situation dans cette région qui a vécu deux années de marasme socioéconomique et culturel. En effet, selon M. Rachid Fatmi, “le calme est enfin revenu dans cette wilaya et la vie reprend son cours normal”. Afin d'étayer ses propos, ce commis de l'Etat évoque “l'affluence remarquable des estivants constatée durant cette saison estivale”. Il avancera, à cet effet, le chiffre de 1,145 million comme nombre de baigneurs enregistrés durant le seul mois de juin écoulé. Sentant une certaine exagération dans ce chiffre, quelques confrères ne se sont pas empêchés de demander au wali de préciser la méthode et les moyens utilisés pour pouvoir quantifier un tel nombre de personnes. Visiblement acculé par cette question, le premier magistrat de la wilaya de Béjaïa a affirmé : “Ces statistiques ont été élaborées par les services de la Protection civile et ne sont qu'approximatives.” Revenant sur les huit plages fermées à la baignade, le wali expliquera : “Les raisons ayant motivé cette décision ne sont guère d'ordre hygiénique, mais il se trouve que certaines plages sont dangereuses (présence de rochers, courant marin…), alors que d'autres restent dépourvues de postes de secours.” Appuyé par ses collaborateurs présents, en l'occurrence les directeurs de l'hydraulique et de la santé, ainsi que l'inspecteur de l'environnement, M. Fatmi tient à “démentir formellement certaines rumeurs qui circulent ces derniers temps dans la région, faisant état d'apparition de certaines maladies contractées au niveau des plages bougiotes”. Concernant les élections partielles annoncées pour le mois en cours, le chef de l'exécutif de la wilaya de Béjaïa affirme n'avoir reçu aucune instruction à propos de l'organisation de cette échéance électorale. Interrogé sur les motifs du limogeage du désormais ex-DTP de Béjaïa, l'orateur dira que ce changement relève de “décisions discrétionnaires qui ne sont pas étranges dans la Fonction publique”. k. O.