“Le plus important c'est d'avoir réussi une très bonne organisation de cette compétition d'envergure à même de nous ouvrir les portes pour d'autres manifestations internationales.” Cette réflexion est revenue dans la bouche de plusieurs responsables de la famille de l'athlétisme national à l'issue du meeting international d'athlétisme organisé jeudi soir au stade de l‘annexe de la cité olympique. Plus de 150 athlètes dont 126 étrangers venus de 41 pays se sont alignés dans cette compétition disputée sous le poids du géant allemand, le lanceur du marteau, plusieurs fois champion du monde, Lars Riedel. Cette seconde édition du meeting après la première organisée à Blida l'an dernier, a été de loin la meilleure, même si les puristes et à leur tête l'ancien entraîneur national et directeur du meeting M. Amar Bouras qui a relevé quelques insuffisances. “Il est pratiquement impossible de faire mieux dans un stade en chantier”, nous a déclaré M. Bouras expliquent que le stade annexe est en plein travaux de réfection ajoutant que le plus important c'est d'avoir relevé le défi. Cette compétition qui devait se tenir le 19 juin 2003 a été reportée en raison du violent séisme qui avait frappé le centre du pays. “Ce report obligatoire nous a fait perdre beaucoup d'athlètes de niveau dont le programme était tracé à l'avance”, nous a indiqué M. Bouras qui a tenu à dédier ce meeting à toutes les victimes de la catastrophe naturelle. Sur le volet technique, la compétition a été, comme nous l'avait dit le lanceur allemand Lars riedel “tout juste moyenne”. “Puisqu'il a été surtout question de victoire et de primes, côté tactique, on peut dire que les épreuves ont été très bien négociées par nos athlètes”, dira M. Bouras tout comme le président de la fédération pour lequel le meeting a été très réussi. “Je suis très satisfait du déroulement du meeting qui en dépit de quelques lacunes a été bon” nous a précisé, M. Toufik Chaouch Teyara. Le tableau électronique, la canalisation des spectateurs ainsi que les membres de la presse nous a posé quelques difficultés, devait reconnaître M. Teyara précisant que le plus important c'est de pouvoir inscrire cette compétition au programme de la fédération internationale d'athlétisme (Iaaf). Au cours de ce mondial, la délégation algérienne sera l'une des plus faibles de ces dix dernières années, puisque seuls, Souad Aït Salem, Adem Hecini, Saïd Djabar Guerni, Abderrahmane Hammad, Tarek Boukenza, Baya Rahouli et éventuellement Nouraï Benida sont qualifiés pour y participer, avec très peu d'espoir de réussir un résultat. La montée sur le podium à Paris sera un miracle, selon les nombreux entraîneurs présents, qui estiment que la tâche des nôtres sera des plus ardues. M. A.