La galerie Racim abrite, depuis jeudi dernier, une exposition intitulée “Afrique Workshop”, de deux artistes peintres : l'un est algérien et l'autre de la République démocratique du Congo, respectivement Driss Hacen et Joe Okitawonya. Cette exposition réalisée dans le cadre d'un atelier à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger, le temps du Festival culturel panafricain, qui s'est tenu l'été dernier, du 5 au 20 juillet à Alger. Dirigé par l'artiste algérien installé à l'étranger, Hamza Bounoua, cet atelier s'est étalé sur toute la durée du Panaf. “Afrique Workshop” est donc le fruit d'un travail réfléchi tournant autour de deux thématiques : l'architecture et la femme. L'artiste algérien Hacen Drici a exposé dix-sept œuvres réalisées dans le cadre de cet atelier et qui s'appuie sur la technique de l'huile sur toile. Il s'inspire également de l'architecture dans son travail, reprenant ainsi des motifs décoratifs, des acropoles, des palais et d'anciennes bâtisses de l'algérois. En fait, son inspiration il la puise du patrimoine architectural algérois, des ruelles et des somptueuses demeures de la mythique Casbah d'Alger, tout en tentant de donner un cachet moderne et contemporain à ses œuvres, notamment par les variations dans les traits et la couleur. De son côté, l'artiste congolais, Joe Okitawonya, a essayé de mettre en relief la richesse et la diversité de la culture africaine, en présentant une série de tableaux haut en couleur. Il aborde à travers ses œuvres plusieurs thématiques, notamment la femme, qui est d'ailleurs le thème principal de cette exposition, ainsi que la tradition et la diversité culturelles africaines. La femme, qui a un rôle extrêmement important dans la culture ancestrale africaine, est donc, encore une fois, célébrée par cette exposition. De plus, cette exposition, qui se poursuivra jusqu'à la fin du mois en cours, apporte une nouvelle vision de l'architecture, notamment en Algérie. R. C./APS