L'ouverture de la 3e édition du Festival international du malouf a eu lieu, vendredi passé, au Théâtre régional de Constantine, et se poursuivra jusqu'au 7 octobre, en présence de nombreuses vedettes de renommée, telles que Ali Laaribi de Libye, la chanteuse Sonia M'barek de Tunisie, Hallil Karaduman et Oya Isboga de Turquie, ou encore l'homme au violon blanc Hamdi Benani, Abbes Righi et Sonia Z'biri. Grand absent de cette ouverture qui promettait beaucoup, le maître du malouf El Hadj Mohamed Tahar El Fergani. M. Zerouala, commissaire du festival, a précisé, lors de la cérémonie d'ouverture, qui a également été marquée par la présence des autorités locales ainsi que des walis de Mila, Sétif, Oum El Bouaghi et Batna, que la femme occupait une place prépondérante dans le monde de la musique andalouse et que ce festival qui, rappelons-le, est placé sous le signe “femme et voix”, était une occasion d'encourager les voix féminines à percer plus dans un art où jusqu'ici l'homme était seul maître. M. Zerouala conclura son allocution en se félicitant que la cité millénaire de Cirta ait enfin retrouvé son festival, après une précédente édition tenue en juillet dernier à Skikda, avant de laisser place à l'orchestre régional de musique andalouse conduit par Samir Boukrebira. Ce sera ensuite au tour de la Libanaise Ghada Shheir de monter sur scène. Cette dernière offrira au public nombreux et disparate des mouachahates tirées de la poésie andalouse des frères Rahbani avant d'enchaîner sur une autre mouachahat du XIXe et XXe siècles.