L'environnement est dans un tel état de dégradation qu'une nouvelle stratégie est mise en œuvre, avec le Plan national d'action de l'environnement et du développement durable. Après l'introduction dans la loi de finances 2003 d'une taxe sur les déchets liquides à payer par les industriels, la politique gouvernementale est mise sur rails avec une nouvelle méthode de sensibilisation et d'information du citoyen à l'importance de l'environnement. Le Train vert a pris, hier, le départ pour un périple de trois mois durant lesquelles des haltes seront observées tout le long de l'itinéraire qui le mènera, après Blida, au Centre, à l'Est, à l'Ouest et au Sud. Cinq wagons aménagés autour de cinq thèmes, avec l'aide des ONG, permettront aussi bien aux adultes qu'aux enfants, mais aussi aux industriels, de prendre conscience du danger de la pollution. Il s'agit d'informer et de sensibiliser les parents et leurs enfants aux problèmes du développement durable, de susciter une adhésion de tous les acteurs de la société civile et d'enraciner la conscience environnementale, en démontrant l'intérêt de protéger et sauvegarder les ressources naturelles. Cette méthode constitue, selon le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, M. Cherif Rahmani, “une plus-value à la politique de l'environnement” et une opération politique à laquelle ont pris part des ambassadeurs de plusieurs pays dont la France, l'Autriche, le Danemark, I'Allemagne, la Belgique, la Palestine et la Tunisie, ainsi qu'une délégation du ministère belge de Partenariat et la représentation des Nations unies. Une Charte communale de l'environnement a été signée à cette occasion par le secrétaire général du ministère de l'Environnement et le P/APC de Blida, en même temps qu'un contrat de performance avec l'entreprise d'amiante de Meftah. Parallèlement, un programme d'enseignement environnemental sera lancé à titre expérimental à partir de samedi dans 158 établissements, à travers sept wilayas. R. M.