Les pays africains ont réalisé des “avancées marginales” dans les principaux domaines de la bonne gouvernance au cours des quatre dernières années, selon un rapport de l'ONU. Le modèle de la bonne gouvernance est en général “réussi” en Afrique bien qu'il reste modeste, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption, a indiqué un rapport de la Commission économique des Nations unies sur l'Afrique (CEA), publié hier au Caire. 35 pays africains ont enregistré “un recul” en ce qui à trait à l'indice de lutte contre la corruption, précise le document qui relève une augmentation des agences chargées de la lutte contre la corruption dans les pays africains qui restent relativement faibles et font l'objet de pressions politiques. L'indice de représentativité politique est de 65% et bien que les élections en Afrique soient de plus en plus transparentes, “elles sont toujours entachées d'irrégularités et dans de nombreux pays la qualité des scrutins demeure suspecte”, relève le rapport selon lequel plus de femmes sont représentées dans les Parlements africains, que partout ailleurs dans le monde. Le document a appelé les gouvernements africains à accorder un intérêt particulier aux agences de lutte contre la corruption, à adapter leurs lois aux normes fixées par l'ONU et l'Union africaine (UA) et à augmenter le financement de ces entreprises et à assurer leur indépendance administratif.