Mon voisin A. R. a acquis un lot de terrain en deuxième main, route de Chéraga, à Ouled Fayet, commune de Dely Brahim à proximité de mon domicile. Il s'est approprié la route considérée comme partie commune et l'a bloquée. Il a même construit une villa et placé un portail à la sortie de ladite ruelle. J'ai déposé plainte au niveau des autorités locales et centrales. Les responsables de l'administration de la commune de Dely Brahim et de la daïra de Chéraga ont intervenu en prononçant un arrêt de démolition en 2000. Lors de l'exécution, l'intéressé s'est limité à enlever le portail alors que la villa demeure toujours. Ce dernier m'a littéralement coupé la route pour l'exploiter dans l'exercice de son commerce illégal. Pour protéger ma propriété, j'ai construit un mur. Le défendeur en a érigé un autre au-dessus du mien en plaçant ses fenêtres du côté de mon domicile. Je suis victime des abus de cet individu et je demeure lésé dans mes droits. Je porte à votre connaissance, Monsieur le président de la République, que tous les responsables locaux ont eu vent des agissements de cette personne en matière de construction illicite et sans autorisation ni fondement juridique. Une commission relevant de la police de l'urbanisme s'est déplacée sur les lieux et a constaté les dépassements qui confirment mes dires au même titre que les huissiers de justice et experts fonciers qui, sur ma demande ou sur celle diligentée par les tribunaux, ont pu établir des procès-verbaux et des rapports officiels qui démontrent les abus de cet individu des années durant. À l'occasion de ma dernière plainte déposée au niveau de la commune de Dely Brahim, dans laquelle j'ai sollicité une intervention rapide pour arrêter la construction, un responsable de cette commune m'a informé que l'intéressé a reçu une autorisation de rénovation uniquement et non pas un permis de construire. Comment peut-on délivrer une autorisation de rénovation d'une construction bâtie dans une ruelle réputée partie commune ? Je demande la réouverture de l'accès et la démolition de la construction dans sa totalité et je sollicite les ministères concernés et les autorités locales d'intervenir rapidement et faire valoir mes droits, en ordonnant la démolition de la bâtisse et la libération de l'accès via la ruelle en question en enlevant le portail. Je demande à ce que justice soit faite, car je suis lésé et victime d'abus comme peut l'attester toute enquête qui pourra être diligentée par n'importe quelle autorité. Yakoubi Ahmed, route Ouled Fayet, n° 142 Commune de Dely Brahim (Alger)