DJELFA Ouled Naïl en fête Jamais un événement n'a été aussi longuement fêté ici à Djelfa. En effet, une ambiance festive a caractérisé, avant et pendant tout le week-end, la wilaya et sa région. Sitôt le coup de sifflet final de la rencontre Algérie-Egypte donné par l'arbitre seychellois, des milliers de citoyens sont sortis dans les rues en cette folle et fraîche nuit de novembre pour exprimer leur joie après la qualification historique de leur équipe au Mondial sud-africain. La joie était à son comble. Des citoyens de tous âges ont chanté et dansé sur les airs des tubs fétiches glorifiant la victoire du onze national et savourant son exploit. De véritables marées humaines ont défilé dans les différentes villes et leurs artères, scandant les slogans de “One, two, three, viva l'Algérie !” ; “Djeïch, chaâb maâk ya Saâdane !”, de longs et interminables cortèges ont sillonné villes et villages. De Messaâd à Aïn Oussera en passant par le chef-lieu de wilaya et Hassi-Bahbah, les mêmes scènes de liesse et de délire. Partout, la même explosion de joie sur fond de klaxons et de youyous qui fusaient des balcons. Il faut dire que la population locale a tenu à rendre un hommage particulier à cette jeune équipe qui a procuré tant de bonheur et d'espoir au peuple algérien, le sortant, l'espace d'une compétition, de sa torpeur et de son train-train quotidien. S. OUAHMED Bouira Toutes les communes aux couleurs de l'emblème national C'est l'explosion de joie dans toutes les villes et villages de la wilaya de Bouira. La fête avait belle et bien commencé deux jours avant le match. Des milliers de personnes étaient venus des quatre coins de la wilaya vers le chef-lieu. Les rues n'ont pu contenir cette marée humaine. Tout le monde s'est mis de la partie pour porter haut et fort l'emblème national. Jeudi, la fête a continué. Devant l'Institut régional de musique, des filles et des garçons ont dansé aux rythmes des nouveaux tubes faisant l'éloge de l'équipe nationale et créé l'ambiance durant toute la journée. Les mêmes scènes se sont répétées au niveau des coins les plus reculés. Derbouka, fumigènes, trompettes ajoutaient une touche de gaieté. Même la fantasia était de la partie au centre-ville de Bouira. Les fans munis de caméra et téléphone portable immortalisaient ces moments. Le football vient d'offrir des moments de bonheur et de solidarité au peuple algérien. L'Algérie est propulsée aux rangs des grandes nations. Ce sont des moments mémorables de l'histoire de l'Algérie moderne comme ceux vécus un certain 5 juillet 1962. A. DEBBACHE Boumerdès La troisième session ordinaire de l'APW reportée Prévue le 23 de ce mois, la troisième session de l'Assemblée populaire de la wilaya de Boumerdès à été reportée, indique un communiqué émanant de la cellule de communication de la même wilaya. Le document indique que cette session qui aura finalement lieu le 25 novembre prochain sera consacrée au débat du rapport établi par la commission de l'APW chargée du tourisme et de l'environnement sur la réalité du terrain dans le domaine de l'environnement, ainsi que celui de la commission de l'équipement et de l'urbanisme concernant le plan d'orientation de l'urbanisation de la commune de Boudouaou El-Bahri. Nacer Zerrouki. Bordj Menaïel La mère du gardien Chaouchi : “(…) Je ne faisais que prier” De nombreux supporters de l'équipe nationale continuent à défiler devant le domicile des Chaouchi sis au lotissement les jardins de Bordj Ménaïel. “Ou Faouzi Antana Antaana ou Faouzi Antana” scandaient des centaines de jeunes venus de toute les localités de Bordj Menaïel, accompagnés le célèbre groupe de Tbabla de Khali Moh, une troupe de Zorna très connue à Bordj Menaïel. De nombreux citoyens de la ville ont veillé jusqu'à minuit hier pour attendre leur idole. Rachid le père lui-même, ancien gardien de l'équipe nationale espoirs et de la JS Bordj Menaïel des années 1980 n'arrivait pas à retenir ses larmes. Entouré de sa femme et ses enfants, Rachid a pleuré lorsqu'un enfant lui a remis l'emblème national. “Merci Rachid et merci Faouzi” lâche l'enfant en pleurant. La maman de Chaouchi nous a confié qu'elle n'a pas regardé le match: “Pendant toute la durée de la rencontre, je priais, je priais pour qu'on gagne.” L'on sait que chez les Chaouchi, on est gardien de but de père en fils. Mais ce que tout le monde ignore c'est que non seulement le père de Faouzi est un grand gardien de l'équipe nationale mais aussi la maman de Faouzi est une parente très proche à Cerbah Mehdi, ancien gardien de l'équipe nationale des années 1982 qui a vécu une grande partie de sa vie Bordj Menaïel. C'est peut-être là le secret de Faouzi. M. T.