La 2e journée du workshop panarabe, organisée par Arab Medical Association Against Cancer, en collaboration avec la Société algérienne d'oncologie médicale, a eu lieu dimanche à Alger. C'était surtout l'occasion de présenter un médicament, le Nexavar (sorafénib), qui permet, selon ses promoteurs, dont le Dr Massimo Di Maio, président de la Société italienne d'oncologie, invité du workshop, de prolonger la survie des patients atteints de carcinome hépatocellulaire (CHC) et de cancer du rein avancé. En Algérie, 104 nouveaux cas de cancer du foie et 150 de cancer du rein métastasique sont recensés chaque année, selon le spécialiste italien, ce nouveau médicament oncologique représente à l'heure actuelle, le seul traitement médicamenteux oral efficace contre le cancer du foie. Selon les études menées sur des groupes de malades, on estime la survie des patients traités avec le Nexavar pour un carcinome hépatocellulaire ou un cancer primitif du foie à environ 44% avec, en prime, un meilleur confort des malades qui ne subissent plus les lourds effets négatifs observés sous chimiothérapie, affirme le praticien italien. Le médicament est autorisé actuellement dans plus de 60 pays, dont l'Algérie, pour traiter les patients atteints de cancer du rein, et dans 30 pays pour ce qui est du cancer du foie.