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Les petites bourses mises à rude épreuve à la veille de l'Aïd
La cherté l'emporte sur la joie
Publié dans Liberté le 26 - 11 - 2009

Depuis quelques années, s'offrir un mouton le jour de l'Aïd el-Adha est devenu un luxe que beaucoup de familles ne peuvent se payer. Ajouter à cela la cherté des fruits et légumes.
pour faire face à cette situation, la majorité des familles recourent aux abattoirs pour acheter la viande et les abats en raison des prix qui restent moins chers que ceux pratiqués dans les boucheries.
Mais cette année, point de files d'attente ni de bousculades à la veille de l'aïd el-Adha. En ce mercredi 25 novembre, pas d'affluence à l'abattoir des Annassers (ex-ruisseau).
La circulation est fluide. Les acheteurs ne sont pas nombreux et les plus nantis sortaient avec un gigot. “Comparer aux années précédentes, cette année personne n'achète. Il y a moins de demande”, assure le chef d'unité de l'abattoir de Ruisseau, Moussa Boudrouaïa.
Selon notre interlocuteur, les raisons de ce manque d'affluence sont essentiellement dues à la cherté du kilo de la viande qui varie entre 700 et 800 DA. Même l'abattage des bêtes a considérablement baissé. “Nous avons abattu près de 1 200 têtes cette année, contrairement à l'année dernière où le nombre était près de 20 000 têtes.” nNéanmoins, M. Boudrouaïa demeure assez confiant : “Il reste demain (aujourd'hui) ce sera la veille de l'Aïd, les gens vont percevoir leur salaire et venir acheter.” Interrogé sur les raisons qui poussent la famille algérienne à se procurer la viande au niveau des abattoirs, surtout à l'approche de l'Aïd, une mère de famille rencontrée avec sa fille à l'abattoir de Ruisseau avoue que cela relève beaucoup plus d'une habitude. “Et peut-être nous avons plus ou moins ce que nous voulons. C'est vrai, il y a la viande partout chez les boucheries, mais ici, c'est moins cher et plus frais. Nous sommes venues pour acheter des abats et on n'y trouve pas.” Pour sa part, le chef de service des vétérinaires de l'abattoir, Rida Haouassi, rassure les consommateurs en affirmant que, comme chaque année, l'abattoir est ouvert les deux jours de l'Aïd. “Nous avons mis en place le même dispositif que l'année dernière. Le premier jour du sacrifice, trois vétérinaires et trois inspecteurs de salubrité seront de garde de 8h jusqu'à 13h. Après la prière du vendredi, qui coïncide avec le jour de l'Aïd, l'abattoir rouvrira ses portes de 14h à 17h30 où il y aura un vétérinaire et un inspecteur.” Le chef de service assure aussi que le 2e jour de l'Aïd, l'abattoir sera ouvert où un vétérinaire et un inspecteur assureront la permanence de 8h à 12h30 et tout dépendra de l'affluence des gens. M. Haouassi garantit que toutes les carcasses abattues seront inspectées, et “si nous remarquons une pathologie, nous allons procéder à la saisie de la bête ou de la partie infectée”.
Nous avons également fait un tour à l'abattoir d'El-Harrach. Même constat. C'est le vide. Les vendeurs de carcasses étaient seuls, et pourtant il était 13h passés.
Quelques personnes venaient pour chercher les abats, et acheter un kilo ou la moitié d'un gigot. Les mêmes raisons sont invoquées par les vendeurs d'El-Harrach que ceux de Ruisseau. Les prix sont élevés. “Les abats font 3 000 DA, le kilo qui peut se les permettre ?” s'interroge un vendeur. “Le pauvre ne mange pas, seul le riche à le droit à l'Aïd”, regrette-t-il. Un jeune rencontré à la sortie de l'abattoir nous dira : “pourquoi fêter l'Aïd ? Nous l'avons fêté mercredi dernier”, allusion à la qualification de l'Algérie au mondial-2010.


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