La famille de l'éducation est en effervescence depuis la rentrée scolaire. Les nombreuses actions de protestation engagées par les organisations syndicales n'ont toujours pas amené les responsables locaux du secteur de l'éducation à trouver un terrain d'entente. Le bras de fer est engagé et chacune des deux parties campe sur sa position. Ils étaient près de 150 syndicalistes affiliés à l'UGTA venus des quatre coins de la wilaya pour se rassembler devant le siège de la direction de l'éducation. Les syndicalistes qui ont répondu à l'appel de leur bureau de wilaya dénoncent ce qu'ils qualifient “de fuite en avant et le dialogue de sourds instauré par le premier responsable de la direction de l'éducation quand il s'agit de résoudre les problèmes en suspens”. En effet, le bras de fer, enclenché depuis le mois de septembre par le même syndicat ne semble pas connaître de répit. Selon le communiqué lu devant un parterre composé des membres de la famille de l'enseignement, “le directeur évite qu'il soit présent aux séances officielles définies par les relations de travail et à travers lesquelles sont notifiés les accords que chaque partie est tenue de respecter”. Devant cet état de fait, le communiqué en question évoque le recours à des protestations comme un moyen pour faire entendre la voix des travailleurs. En effet, à travers ce rassemblement, les syndicalistes réitèrent leurs huit revendications socioprofessionnelles contenues dans le premier communiqué en date du 24 septembre, entre autres l'ouverture d'un dialogue avec “l'unique partenaire qui a toujours milité pour la stabilité et l'équilibre au sein du secteur de l'éducation”. Le document relève les conditions difficiles dans lesquelles exerce le personnel enseignant et administratif, à travers plusieurs établissements qui sont dépourvus du chauffage et de la sécurité par exemple. L'autre point important est celui relatif au recrutement de certains enseignants qui ont été épargnés par l'obstacle du concours. Enfin, les syndicalistes se sont donné rendez-vous après les vacances au cas où leurs revendications ne seraient pas prises en charge. Signalons, enfin, qu'un groupe de syndicalistes a été accueilli par le directeur auquel a été remis le communiqué en question, mais dont on ignore les résultats.