Le contrat de performance mis en place par le département de Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, semble porter ses fruits. Les objectifs tracés ont été dépassés. En céréaliculture et pomme de terre ils ont atteint les 110%, en oignon, 216%, soit un taux de croissance de 23%, selon le rapport des services agricoles de la wilaya présenté lors de la visite, jeudi dernier, du ministre de l'Agriculture et du Développement rural dans la wilaya de Bouira. La première halte fut l'ouverture du Salon de l'agriculture, qui a vu la participation de près de cent exposants représentant les différentes filières de l'agriculture. L'exposition a démontré que l'homme de la profession maîtrise les nouvelles techniques de production et de productivité. Le meilleur exemple vient des apiculteurs. La wilaya de Bouira compte, actuellement, pas moins de 120 000 ruches produisant du miel de haute qualité. Néanmoins, ils rencontrent des problèmes de commercialisation. Le ministre a promis une issue. La production laitière, de son côté, a fait un pas géant. Actuellement, la wilaya compte 67 500 têtes bovines. Les pouvoirs publics ont initié un nouveau programme, intitulé Plan de développement rural intégré (PPDRI), permettant le retour des populations qui ont déserté les lieux, d'un côté, et leur stabilisation, de l'autre. Une enveloppe de 82 milliards est allouée pour l'ouverture de piste, les aides à l'élevage, la création de micro-entreprises. À El-Esnam, M. Benaïssa s'est entretenu longuement avec les producteurs de la pomme de terre dont la production a dépassé les 250 q/h. Le programme Syrapalac 3 a été évoqué afin de permettre une régulation du marché sachant que les prévisions de l'arrière saison de la pomme de terre sont estimées à 600 000 quintaux. La céréaliculture occupe une place importante. Le RFIG et un dispositif d'accompagnement. Pour le ministre, il est basé sur la confiance, néanmoins les mauvais payeurs ne peuvent en bénéficier. Enfin, un plan de lutte contre la désertification est mis en place et coûtera la bagatelle de 86 milliards de centimes dont le reboisement de 2 500 hectares/an. Cela permettra de régénérer les surfaces ravagées par les feux de forêt. D'ailleurs, le ministre a visité le parc du Djurdjura qui a enregistré, au mois de septembre dernier, un incendie criminel qui a ravagé 220 hectares de pins d'Alep et de cèdres.