Parmi tous les étudiants algériens rentrés malgré eux d'Egypte pour échapper à la vindicte publique, un grand nombre d'entre eux ne sont pas partis sous l'égide du ministère de l'Enseignement supérieur. Leur intégration dans les universités algériennes pose problème, notamment pour ceux qui sont en postgraduation dans des spécialités qui n'existent pas en Algérie. Pour le moment, leur retour en Egypte pour finir leurs études est exclu. D'où la décision de se constituer en collectif “pour donner plus de force à notre action” en direction du ministère de l'Enseignement supérieur qui n'a pas pour le moment de réponse à cette trahison, encore une, de l'Egypte.