Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, nous avons appris que mardi dernier, un groupe d'éditeurs de livres algériens s'est réuni à la Bibliothèque nationale d'Algérie. À l'issue de cette assemblée constitutive, le Forum des éditeurs (Fored) a vu le jour. “Le Fored se veut un organisme professionnel de représentation et de défense des intérêts des éditeurs algériens du livre, ainsi qu'un espace démocratique de concertation sur les enjeux liés à la profession d'éditeur de livres, aujourd'hui, en Algérie”, explique le communiqué. Cette même source détaille ensuite que le Fored comprend parmi ses membres aussi bien les éditeurs de livres publics et privés que des institutions, des associations ou des centres de recherche générant des publications. Car le souci étant de garantir la représentation de la corporation, dans un contexte où les pouvoirs publics semblent s'impliquer dans l'avènement d'une réelle et effective politique publique du livre. En effet, plusieurs thèmes et sujets relatifs au livre font débat voire même polémique ces derniers temps, notamment le lectorat, la cherté du livre, la diffusion restreinte, l'édition électronique ou encore le piratage. “Il paraissait nécessaire de clarifier le débat et de replacer les questions de la création et de l'éthique au cœur du métier d'éditeur de livre, ainsi que de proposer un cadre rigoureux et généreux pour renouveler les pratiques et les approches”, ajoute le communiqué. Par ailleurs, le conseil du Fored est composé de onze membres : les éditions Apic, Barzakh, Casbah, Chihab, Dahlab, Dalimen, l'Enag, Média Plus, Samar, Tell et OPU. La présidence de ce forum (qui est tournante conformément aux statuts adoptés, la rotation se fait chaque année) a été confiée après un vote unanime à Dalila Nedjam, directrice des éditions Dalimen. En somme, “le Fored se propose d'être un acteur clairement engagé dans la réflexion sereine sur l'avenir d'un secteur-clé de la culture algérienne”.