Les classes d'examen, terminale, 4e année moyenne et 5e année primaire ont bénéficié d'une attention particulière de façon à rattraper tous les cours non dispensés, inscrits dans les programmes. Près de 90% des retards enregistrés dans l'exécution des programmes scolaires au niveau des établissements de la wilaya d'Annaba, suite à la grève des enseignants, auraient déjà été comblés et il ne resterait plus qu'à intégrer ce qui reste desdits programmes tout en axant des efforts soutenus sur le rendement pédagogique comme attendu par le ministère. C'est ce qui a été affirmé à l'issue de la conférence régionale sur le suivi des programmes, qui s'est tenue les 22 et 23 décembre au sein du CEM Tahar-Harrath de la ville chef-lieu et à laquelle ont participé 14 wilayas de l'Est algérien. Selon un communiqué rendu public par la direction concernée, en ce début de semaine, M. Tachouaa Aïssa, inspecteur central au niveau du ministère de l'Education entouré des directeurs de l'éducation, des inspecteurs généraux des différentes matières, des chefs de service, informaticiens et pédagogues du secteur de l'éducation ont fait un diagnostic aussi précis que possible de la situation qui a résulté des récents mouvements de grève. Suite à cela, il a été convenu d'adopter une stratégie commune pour le rattrapage des heures de cours perdues. Toujours selon le communiqué de la direction de l'éducation d'Annaba, un logiciel mis au point par les informaticiens du ministère aurait permis une progression rapide dans le traitement des données par wilaya et il ne resterait plus qu'affiner certaines questions spécifiques à chaque région. Les classes d'examen, terminale, 4e année moyenne et 5e année primaire ont bénéficié d'une attention particulière de façon à rattraper tous les cours non dispensés, inscrits dans les programmes. Dans cette perspective quatre ateliers de travail ont été mis en place pour étudier les retards accumulés au niveau de tous les paliers de l'enseignement, primaire, moyen et secondaire, et faire des propositions en vue de dégager des plages horaires permettant un rattrapage qui n'encombrerait pas les élèves tout en étant efficace. On signale que l'inspecteur central du ministère de l'Education nationale avait insisté, lors de cette conférence, sur la nécessité de rattraper ces retards et ainsi éviter les conséquences négatives des arrêts de travail enregistrés sur les résultats aux examens, en particulier, ainsi que sur le cursus scolaire des élèves, d'une manière générale. M. Tachouaa rappellera en la circonstance que le ministère a prorogé les cours jusqu'au 25 mai 2010, ce qui fera 10 jours de cours supplémentaires à intégrer au programme scolaire annuel.