Après les remous qui ont secoué la maison CRT lors de la seconde partie de la phase aller en raison d'une crise financière aiguë qui a précipité le départ du coach Bendoukha suivi de la libération du gardien Garriche qui est retourné au SAM et de Reguieg qui a pris la destination de l'OMA, la situation s'est stabilisée. Il faut dire que la trêve est venue au bon moment puisqu'elle a été bénéfique à plus d'un titre pour la direction du club qui a vécu les pires difficultés face à la pression des joueurs qui menaçaient de boycotter la compétition en cas de non-régularisation de leur situation financière. En effet, de source proche de la direction du Chabab, on apprend qu'une subvention sera allouée du budget de la wilaya dont on ignore le montant exact et qu'elle sera versée dans les caisses du club avant le déroulement de la première rencontre de la phase retour face à la JSM Skikda. Ce sera donc une bouffée d'oxygène qui permettra aux camarades de Messaoudi d'appréhender cette phase retour sous de bons auspices. Il va de même pour Kouider Benmechta, le nouveau coach, qui vient d'être intronisé à la tête de la barre technique, en compagnie de Chériet Nordine. Le groupe sera donc renforcé par de nouvelles recrues, à savoir le revenant Ould Lakhdar dit Nito et de Haddou Belaïd qui évoluaient au sein de la formation de l'ASMO. Ainsi, faute d'argent, la préparation se poursuivra avec un petit chamboulement dans la mesure où au lieu d'un stage bloqué prévu dans un centre de vacances à Béni-Saf et annulé en raison du problème financier dont souffre le club les hommes de Benmechta se contenteront d'un biquotidien. Il est utile de rappeler que le CRT, nouveau promu dans cette super- division, a fait un début fracassant en collectionnant plusieurs victoires dont la première face à la JSM Skikda et sur son terrain même lors de la première journée, et ce, après avoir sombré avec cette série de contreperformances et dont les raisons ne sont plus à démontrer. Quoi qu'il en soit, le CRT est à crédité d'un bon parcours mais les résultats auraient pu être meilleurs si ce n'est cette crise financière qui l'a fragilisé. M. Laradj