L'élan du CRT lors de ce championnat, qui, jusqu'à l'heure actuelle, n'a concédé aucune défaite et demeure donc invincible et ce, malgré les deux nuls dont l'un à domicile face au CRB Hennaya qui occupe la place de dauphin, risque d'être stoppé net en raison du mauvais comportement de son public. Alors nous n'étions qu'au début de la phase aller et déjà le leader venait d'être sanctionné pour la seconde fois. En effet, face à la conduite condamnable du public, la LOFA vient d'infliger au CRT son second huis clos. La première sanction est survenue au lendemain de la rencontre disputée à Sidi-Lakhdar face à la formation locale où une partie des supporters qui ont fait le déplacement a envahi le terrain en raison du nul qui a sanctionné la rencontre. Le CRT a dû se contenter de jouer sans public face à la modeste formation de l'OM Arzew. Ce même public récidive par des jets de pierres et de bouteilles en plastique lors de la rencontre CRT-ICST qui s'est déroulée au stade Embarek-Boucif lors de la 12e journée où le leader a sué pour arracher les trois point de la rencontre. Suite à cela, la Ligue régionale n'eut d'autre choix que de priver le CRT de son public à l'occasion du match suivant disputé vendredi at home face à un autre prétendant à l'accession, en l'occurrence le CRB Hennaya. Ce jour-là, les camarades de Senouci, qui étaient dans leurs petits souliers, avaient tant besoin de leur public. Saisissant une telle opportunité face à une équipe sans âme, les visiteurs obligèrent leurs vis-à-vis au partage des points alors qu'ils pouvaient même arracher une victoire que personne n'aurait contestée. Les hommes du coach Bendoukha qui restent sur une série de matches gagnés sont sous une véritable pression psychologique. Un faux pas à domicile pourrait donc leur coûter très cher d'autant qu'une certaine opposition qui préfère nager en eau trouble n'attendent que cette situation pour mieux sauter. C'est pourquoi il est vivement recommandé à ce cher public de contrôler ses nerfs pour faire face à tout dérapage pouvant hypothéquer l'avenir du club. Un comité de vigilance est plus que souhaité dans ce genre de situation. “Un homme averti en vaut deux”, dira ce vieil adage. M. Laradj