Le 27 mars 1996 Le GIA enlève sept moines trappistes français de Tibhirine. C'est Djamel Zitouni, le chef du GIA lui-même, qui a revendiqué le rapt en exigeant, contre leur libération, l'élargissement des terroristes de son organisation, en détention à l'époque. Les moines ont été assassinés le 27 mai de la même année. Le 24 décembre 1994 Quatre pirates de l'air, membres du GIA, ont pris en otage, vers 13 heures, un Airbus A 300 d'Air France. L'Airbus, qui est resté immobilisé sur la piste de l'aéroport de Marseille Marignane, avait 271 passagers à son bord. À 14h15, onze passagers, essentiellement des femmes, ont été libérés. Le dénouement de l'affaire n'est intervenu qu'à 17h15 après l'assaut donné par le GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie française. Les quatre pirates de l'air ont été tués, treize passagers sont contusionnés, trois membres de l'équipage légèrement blessés et neuf gendarmes également légèrement touchés. C'est le bilan définitif de cette prise d'otage. Le 15 juillet 1994 Les ambassadeurs du Yémen et du sultanat d'Oman, respectivement Aksar Ali Hussein et Hillel Ben Salem Ben Mhamed Essiyabi, sont enlevés par le GIA alors qu'ils se rendaient au barrage du Hamiz, situé près de Khemis El-Khechna, dans la wilaya de Boumerdès. Parmi les kidnappés, se trouvaient également Mohamed Qassem al-Thour, un Yéménite, membre du Parti socialiste yéménite (PSY), et un chauffeur marocain, invités du couple d'ambassadeur. La voiture des ambassadeurs, qui n'avaient pas informé les autorités algériennes de leur déplacement dans cette région réputée être un fief du terrorisme, avait été retrouvée calcinée dans les environs de Khemis El-Khechna. Leur libération est intervenue le 22 octobre, soit huit jours après leur kidnapping. Mais à ce jour, le mystère demeure sur les conditions de leur détention ainsi que sur celles de leur libération. Le 24 octobre 1993 Trois agents consulaires français, Jean-Claude, Michel Thévenot et Alain Freissier, sont kidnappés dans le parking de leur domicile au centre d'Alger et sont relâchés après une semaine de détention. Ce rapt avait été, par ailleurs, revendiqué par le GIA. Ce n'est pas le cas du diplomate russe, Constantin Koukouchkine, et de l'employée du consulat français, Afri Monique, qui, eux, ont été assassinés. Le 21 septembre 1993 Deux géomètres français, Emmanuel Didion et François Berthelet, sont kidnappés et retrouvés, deux jours plus tard, égorgés à Sidi Bel-Abbès. N. M.