Dans les coursives de la Fac centrale d'Alger, place Maurice-Audin, des grappes d'étudiants de quatrième année, notamment ceux du groupe allemand, s'“éparpillent” ici et là, notamment durant l'après-midi de la journée de mardi, où ils n'ont pas cours. Et pour cause, ils n'ont que ça à faire le mardi, du moment qu'ils n'ont pas de “prof” d'allemand. Alors, pour “noyer” leur désarroi, ils déambulent dans les couloirs des... “pas perdus” de la Faculté d'Alger, baptisée du nom du président Benyoucef Benkhedda. Au demeurant, ce qui est devenu un… “rituel” depuis la rentrée universitaire, perdure au grand dam des étudiants. Pourtant à lire l'emploi du temps de ces derniers, il est pourtant bel et bien spécifié qu'il devait y avoir cours d'allemand le mardi de 12h30 à 15h30. C'est dire qu'autant de temps est gaspillé, même pour les étudiants de 3e qui sont ainsi confrontés à l'indisponibilité d'un professeur en dépit de moult revendications auprès de l'administration. Renseignement pris : “L'absence d'un professeur est due à la rareté d'espace, c'est à dire à l'indisponibilité de salle de cours”. Pis encore, et à la défection d'un professeur d'allemand, s'ajoute celle d'un enseignant de langue arabe, particulièrement pour les élèves en fin de cursus universitaire.